jeudi 23 décembre 2010

Barbara Hendricks

Tout simplement l’une des rencontres les plus fortes que j’aie pu faire.

lundi 13 décembre 2010

Asa sur Seine


La maman de Asa n’a pas pu être présente, ce soir, pour le concert de sa fille au Café de la danse à Paris. Pas de visa. Les organisateurs ont pourtant juré leurs grands dieux qu’Asa n'est pas une terroriste et que sa maman ne compte pas immigrer en France. Asa est née au Nigeria. Cela suffit sans doute à faire d’elle une terroriste-immigrée potentielle. Et je me demande bien comment elle s’y prend pour faire à la fois des spectacles et s’occuper en plus de mitonner des bombes. D’un côté l'ouverture, la générosité, la gaieté,  une voix à la fois veloutée et enchantée, féminine et enfantine. De l’autre la fermeture, la dureté, la méchanceté, la bêtise... Ce soir, Asa a charmé le public de privilégiés dont j’étais (hé ! hé! concert privé). Dommage que Brice H., Eric B. et Marine L.P. n’aient pas pu venir. Ils auraient craqué pour elle. Mais j’y pense, peut-être ont-ils été refoulés à l’entrée?…

mercredi 8 décembre 2010

Ça va (ré)chauffer

Pluie glacée à Paris aujourd’hui. Difficile de croire qu’il peut faire chaud quelque part. Pourtant, j’ai une bonne nouvelle : la compagnie de danse Difé Kako va nous arranger ça, en fin de semaine. Difé Kako veut dire “quelque chose qui chauffe” en créole. Et effectivement, ces gens-là ont toujours quelque chose sur le feu.
Chantal Loïal (http://xtrafrica.blogspot.com/2009/12/chantal-loial-la-danse-pas-la-frime.html), danseuse, chorégraphe, fondatrice et directrice artistique de la compagnie est le genre de personne qui force le respect : elle fait entrer le public dans la danse depuis 15 ans, sans jamais avoir eu grand appui des médias, mais en proposant pourtant un travail de qualité, engagé au service du métissage des disciplines artistiques entre Afrique, Europe et Antilles. Son style n’est peut-être pas assez trendy, peut-être pas assez post ou post-post moderne (-:), mais je peux vous dire que ça “assure” vraiment : du beau et du bon boulot. Avec la simplicité et la pêche en plus.

Rendez-vous samedi et dimanche pour célébrer l’anniversaire de la compagnie.
Samedi 11 décembre, Fête des solidarités, Collège Albert Camus - 37 Allée Katia et Maurice Kraft - 94320 Thiais. 
Dimanche 12 décembre, Centre Musical Fleury Goutte d'Or - Barbara 1, rue Fleury 75018 Paris Métro: Barbès Rochechouart 

dimanche 5 décembre 2010

Noirs dessins

Dans la famille “BD africaine” retrouvez aussi, entre autres, Hector Sonon, Joëlle Esso, Didier Kassaï, Zohoré, Pierre Mbumbo, Faustin Titi et mon petit préféré (si je puis dire car un grand n’est pas un petit, comme on dit) Pat Masioni. (Comment ça, c’est parce que je collabore avec lui ?! Qui a fuité ?)
Ils vous attendent tous, jusqu’à ce soir, au 1er salon de la BD africaine, à Paris.
Préparez vos porte-monnaie !
Jusqu’à 19h, place du Panthéon, Paris Vème.

lundi 29 novembre 2010

Famille nombreuse

Elle est toute fine, toute mince, Marguerite Abouet. (Et son Clément de compagnon n'est pas gros non plus). Alors dites-moi comment elle réussit à aligner les bébés, les uns après les autres, sans jamais prendre un gramme ? Et dites-moi aussi comment ils font, après avoir créé toutes ces nouvelles pages de BD, pour manquer d'imagination et les prénommer toutes, les unes après les autres, Aya ? Pour les appeler, ils font comment? Aya1, Aya2, Aya3... ça doit être compliqué dans la famille, déh!
Aya6 vient de naître en tout cas. Bonne arrivée !

mercredi 10 novembre 2010

Ecoliers du monde

Je passe souvent en bus devant une école du XIVème arrondissement dont les murs portent des visuels séduisants, des enfants en quelque sorte plus vrais que nature... À chaque fois, je me dis : “Descends, Kidi, va faire une photo”... et miracle, j’ai retrouvé la photo, prise par un professionnel, Julien Autran, sur son blog, Ju2foto. Je vous invite à le visiter. Plein de choses à découvrir et à regarder… d’un autre œil.

http://ju2foto.canalblog.com/archives/p10-10.html

mercredi 27 octobre 2010

Jolie découverte

J'ai découvert les bijoux en tissu pagne imaginés par la créatrice Nadia Dafri. (Bon, d'accord, je suis une piètre photographe, mais c'est tout de même bluffant, non?)



samedi 23 octobre 2010

Dancing the History

C'est raté, raté, raté pour vous, si vous n'avez pas saisi l'occasion du passage de la compagnie Bill T. Jones en France, ces dernières semaines. Ils se sont produits à la Biennale de la danse de Lyon, puis jusqu'à ce samedi soir, à la Maison des arts de Créteil. J'y étais hier soir pour voir la pièce "Fondly do we hope… Fervently do we pray", des tableaux successifs interrogeant ce personnage si marquant de l'histoire des Etats-Unis : Abraham Lincoln. Des danseurs plus que parfaits, techniciens brillants, interprètes magnifiques. Des musiciens "en live", notamment une cantatrice et un chanteur-guitariste que je soupçonne d'être aussi le compositeur. Un récitant. Une scénographie qui mêlait la video et l'écriture au spectacle. Bon, et puis Bill T. Jones lui-même, qui n'a pas dansé, mais qui est venu saluer avec sa troupe. Et qui nous a exécuté trois ou quatre pas de danse en guise d'au revoir exquis. Pour résumer le personnage : c'est un GRAND danseur et chorégraphe. A ceux qui ne le connaissent pas, je laisse explorer le web pour sa bio. Et à tout le monde, je propose la séance de rattrapage suivante : Môssieur Bill T. Jones himself, donnant un cours. Enjoy.

jeudi 30 septembre 2010

Asa ira, ça ira, ça ira !

Je me souviens d’Asa arrivant à RFI, l’air d’une lycéenne, pour une émission. Elle avait l’air d'une lycénne et était accompagnée d’une autre quasi lycéenne qui n’était, en réalité, son agent. J’avais été bluffée par son premier album. J’ai apprécié aussi, ce jour-là, sa gentillesse et sa simplicité. Alors je ne peux résister à l'envie de dévoiler, dès à présent, la couverture de son prochain album, à paraître le 25 octobre. Visuel craquant, non? La musique va l’être aussi, j’en prends le pari.

jeudi 16 septembre 2010

Nkosi et moi

Je viens d’apprendre que Lewis Nkosi avait pris, le 5 septembre, une fusée pour la Lune. Lewis Nkosi, écrivain et journaliste sud-africain, avait 74 ans. Il était l’auteur du fameux Le Sable des Blancs qui m’avait marquée il y a quelques années. Et je ne sais pas pourquoi je tardais, ces jours-ci, à lire son dernier opus paru en français : Mandela et moi. Ou plutôt non : je sais pourquoi. J’avais bien acheté le livre, mais j’attendais le moment le plus propice pour en apprécier la lecture. Exactement comme on peut attendre de déguster un bon gâteau. Car Mandela et moi est, je le sais, un livre drôle, drôle et savoureux. Imaginez un séducteur auquel aucune femme ne résiste... aucune sauf une... jusqu’au jour où elle ne résiste plus… mais c’est alors lui, le séducteur, qui soudain a du mal à démontrer ses talents pour la bagatelle... et tout ça pourquoi? Parce que Mandela lui “prend” littéralement la tête... Une importante figure des lettres sud-africaines disparaît mais ce livre, comme un clin d’oeil malicieux, prolongera assurément la magie Nkosi. “C'est un beau dommage” ! comme on dit au Québec.
Lewis Nkosi,« Mandela et moi », Actes Sud (dans la très bonne collection “Lettes africaines”)

lundi 13 septembre 2010

Ach la guerre, gross malheur !

Ce qu’il y a de bien avec les blogs, c’est que l’on peut y écrire absolument ce qu’on veut. Y compris revenir sur une chose déjà dite précédemment. Alors là, franchement, je vais en profiter.
Il faut dire que je sors de la projection du film de Mahamat Saleh Haroun,  “Un Homme qui crie” et que je suis sous le charme. Je ne veux même pas vraiment raconter l’histoire. Seulement dire que sur fond de tension extrême (l’imminence de la guerre) on ressent de la tendresse. Et que l’histoire du père et du fils qui se déroule sous nos yeux est à la fois sensible, poignante, drôle et sérieuse. Alors à vous, les quelques millions de lecteurs de ce blog pourtant  confidentiel, je n’ai qu’une chose à dire (et je ne le dirai pas deux fois… mais peut-être que si après tout!), posez vos pieds dans des starting-blocks et faites le compte à rebours des jours restant à attendre avant que le film sorte sur les écrans. Il sort le 29. Oui, je sais, c’est encore loin, c’est dur. Mais tenez bon. Et le jour dit, soyez les premiers au rendez-vous pour le voir. Dès la première séance.
Un homme qui crie, de Mahamat Saleh Haroun. Sortie le 29 septembre.

dimanche 12 septembre 2010

L'Afrique des femmes… Anasthasie Tudieshe


Elle appartient à la jeune génération des journalistes africaines, de celles qui se sentent bien un pied sur chaque continent. Anasthasie Tudiesche a reçu de ses parents, la part d’histoire de l’Afrique que les programmes de l’école française ne lui avaient pas apporté. Parmi ses héros, Patrice Lumumba, le premier président du Zaïre, porte la flamme d’un idéalisme qu’elle aimerait voir renaître parmi les leaders politiques. En attendant, sa politique à elle, Anasthasie la veut culturelle : en recevant à la radio des invités de la scène artistique africaine, elle veut servir ce continent dont l’exceptionnelle créativité lui fait chaque jour battre le coeur.
Ecoutez-là !
http://www.franceculture.com/emission-l-afrique-des-femmes-anasthasie-tudiesche-2010-08-19.html

samedi 4 septembre 2010

« Très très fort ! »

Si vous avez envie d’un moment de plaisir, de rire, d’émotion jusqu’à l’émerveillement en cette rentrée… Allez voir “Benda Bilili” dès mercredi ! Ce film raconte une histoire plus belle que les contes de fée, et aussi réelle que la vie. L’histoire réjouissante d’un groupe de musiciens des rues de Kinshasa qui, grâce à leur talent, à une belle rencontre, à un coup de pouce de la chance et à beaucoup beaucoup de volonté, se retrouvent aujourd’hui sur les scènes de festivals dans le monde entier.
Dans ce film, un personnage me touche tout particulièrement : “Petit Roger”. Je n’ai pas fini d’entendre sonner à mon oreille l’unique corde de l’arc musical de fortune grâce auquel ce sacré “petit”-là est devenu jeune homme et membre d’un groupe d’audience internationale…
À voir toutes affaires cessantes dès mercredi 8 septembre !

jeudi 2 septembre 2010

L'Afrique des femmes… Jacqueline Moudeïna

Jacqueline Moudeïna ne manque ni de courage ni de panache. Présidente de l’association tchadienne pour la promotion et la défense des droits de l’homme, cette avocate est considérée comme une opposante au pouvoir tchadien. Elle met en lumière des dossiers que beaucoup voudraient enterrer. Jacqueline Moudeïna défend en particulier les familles des victimes du régime de Hissène Habré, responsable de 40 000 morts et de milliers de disparus entre 1982 et 1990. Alors, sans relâche, elle s’engage. Les intimidations et les menaces de mort n’entament en rien sa capacité d’indignation. Jacqueline Moudeïna est née révoltée.

 

Le 14 juillet 2010, Jacqueline Moudeïna a reçu des mains de l’ambassadeur de France à Ndjamena les insignes de chevalier de la légion d’honneur en hommage à son combat.
Ecoutez-la !
http://www.franceculture.com/emission-l-afrique-des-femmes-jacqueline-moudeina-2010-08-27.html

mercredi 1 septembre 2010

L'Afrique des femmes… Tanella Boni


Femme, africaine et philosophe… Cela vous paraît incongru ? Elles forment pourtant tout un réseau dont Tanella Boni est l’une des figures de proue. Cette philosophe et écrivain ivoirienne interroge la société africaine et défend en particulier la dignité de la personne humaine. Elle prône une philosophie ancrée dans la vie quotidienne et dont l’impact ne se limite pas au monde académique.
Ecoutez-là !
L’ouvrage de Tanella Boni, « Ce que vivent les femmes d’Afrique » a paru aux éditions Panama.

lundi 30 août 2010

L'Afrique des femmes… Omo Bello


Le délicieux accent anglophone d’Omo Bello lui vient du Nigeria où elle est née et a grandi jusqu’à ce qu’elle se fasse remarquer lors d’un festival de musique où elle interprétait… un morceau classique. Car Omo Bello est chanteuse lyrique ! Une rareté en Afrique sub-saharienne. Elle suivait des études de biologie à Lagos, elle s’est retrouvée, en raison de son talent et grâce à une bourse, étudiante au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. À 25 ans, elle se produit déjà régulièrement en concert. Ambitieuse, passionnée et indépendante, Omo Bello explore une voie nouvelle, bien décidée qu’elle est à surprendre sur le continent africain comme dans la vieille Europe. 
Ecoutez-là !

jeudi 19 août 2010

L'Afrique des femmes… Alice Nkom


Elle se préparait à des études de médecine, mais, par amour pour son futur mari, s’est détournée vers le droit. Bien lui en a pris car Alice Nkom est une figure du barreau camerounais depuis maintenant 40 ans. Avocate pénaliste, elle s’est fait connaître ces dernières années pour avoir soulevé un énorme tabou : celui des minorités sexuelles dont l’orientation est considérée comme un crime. Défenseure de 9 homosexuels lors d’un procès retentissant de 2006 à 2007, Alice Nkom fait partie de ces femmes qui n’ont véritablement peur de personne dès le moment où elles sont sûres de défendre une cause juste.

 

L’une des autres causes d’urgence défendues par Alice Nkom est celle de l’environnement. Elle a ainsi créé l’association « Il faut sauver le fleuve Wouri », un fleuve important dont l’ensablement et l’envahissement par la jacinthe d’eau a déjà dramatiquement transformé le mode de vie de ses riverains.

jeudi 12 août 2010

L'Afrique des femmes… Coumba Touré



Mère, grand-mère et arrière grand-mère, Coumba Touré appartient à ces générations de femmes maliennes pour lesquelles les mutilations génitales féminines allaient de soi. Pourtant, elle a eu le courage de remettre en question cette tradition néfaste en créant, dès 1982 le GAMS ou Groupe pour l’Abolition des mutilations sexuelles. Un combat longtemps incompris, jusqu’à ce que, petit à petit, sa cause soit enfin perçue comme relevant, tout simplement, des droits humains.

 

Le combat de Coumba Touré  et des militantes du GAMS s’est depuis élargi à la lutte contre les mariages forcés. Plusieurs fois distinguée, notamment comme « Femme formidable » par le magazine Femme Actuelle en 2008, Coumba refuse de baisser la garde tant qu’une loi contre les mutilations sexuelles ne sera pas votée au Mali.

mardi 10 août 2010

L'Afrique des femmes… Fanta Regina Nacro

Le nom de sa maison de production, « Les films du défi », n’a pas été choisi par hasard. Un nom qui en dit long quand on sait à quel point produire et réaliser des films sur le continent africain demeure difficile. La réalisatrice Fanta Regina Nacro est une femme de défi qui parvient à vivre de son travail. Son cinéma s’efforce de refléter les problématiques sociales de son pays, le Burkina Faso, et en particulier tout ce qui a trait au sort des femmes. Cinéaste engagée et sensible, pessimiste active, Fanta Regina Nacro veut mettre à jour, film après film, l’Afrique telle qu’elle la rêve, derrière ses réalités. Ecoutez-là...http://www.franceculture.com/emission-l-afrique-des-femmes-fanta-regina-nacro-2010-08-06.html

jeudi 5 août 2010

"L'Afrique des femmes" : Ken Bugul




« Personne n’en veut », c’est la signification de Ken Bugul, en wolof, et c’est le nom de plume de cette romancière sénégalaise que d’aucuns jugent impertinente, dérangeante voire provocante... Mais Ken Bugul est peut-être simplement écorchée, désespérée tant elle est sensible  au monde qui l’entoure, à l’Afrique où elle vit. De livre en livre, elle mène une réflexion sur les femmes, le couple, la sexualité, les travers et les tabous de la société qu’elle expose au grand jour. Et si, bien des personnes aimeraient la faire taire, d’autres, de plus en plus, prennent conscience d’avoir, avec elle, une femme précieuse et même essentielle par sa façon de mettre de l’antirouille sur tout ce que l’on ne voudrait surtout pas faire changer. Ecoutez-là
Le dernier livre de Ken Bugul, Mes hommes à moi, est publié chez Présence Africaine.

samedi 24 juillet 2010

United fashions of pagne


Version gris ultra trendy, le motif “tourne-disque”  devient hyper tendance... Version multicolore, vêtements et acessoires compris, le pagne dynamise la mode et explose ses codes. Décidément, j’aime toujours le pagne.

samedi 17 juillet 2010

Afrique du Sud : un long chemin vers la liberté

C’était en 1985. Le romancier et journaliste Patrick Erouart-Siad faisait paraître un livre-état des lieux dont le titre était également une dénomination administrative : «Blanc honoraire» . Cet auteur de père français et de mère somalienne avait, pour les autorités sud-africaines, statut de blanc honoraire ! Comment peut-on avoir décrété un jour que l’on pouvait être blanc honoraire? Comment une administration inique a-t-elle pu parvenir à de telles inepties?
Depuis 1985, l’Afrique du Sud a évolué, heureusement, et elle vient de porter très haut le flambeau du continent africain tout entier en organisant avec grand succès la Coupe du monde de football.

Je vous invite à rester encore un peu dans ce pays en lisant ce livre de Georges Lory.
« Il est enfin une dernière raison de s’intéresser à l’Afrique du Sud, écrit-il, pays qui oscille entre l’enfer et le paradis : ses vastes étendues demeurent ouvertes aux grands défis. Un esprit pionnier anime ses habitants. À la frontière entre monde industriel et économie de survie, entre culture africaine et américaine, entre religiosité et nihilisme, l’Afrique du Sud constitue aussi un laboratoire pour discerner l’avenir de notre planète. »
“L’Afrique du Sud” de Georges Lory (éditions Karthala/RFI, 2010).
“Blanc honoraire, Afrique du Sud, État des lieux” de Patrick Erouart-Siad se trouve encore sur des sites internet (éditions Ramsay, 1985).

dimanche 11 juillet 2010

La gosse de Lagos

Autre roman féminin et féministe à lire toutes affaires cessantes, celui de Sefi Atta, Le Meilleur reste à venir (Everything good will come) ou comment une enfant devient une femme aujourd’hui, à Lagos Nigeria, et comment elle s’efforce, à chaque période de sa vie adulte, de choisir sa vie. Rien que cela – faire ses propres choix et donc oser, parfois, se distinguer des autres et l’assumer – peut constituer une épreuve quotidienne. Sefi Atta le raconte avec une sensibilité qui m’a extrêmement touchée. On sort du livre avec une seule envie : lire encore autre chose d’elle. Tout, si possible car le meilleur est déjà là !
Sefi Atta, Le meilleur reste à venir (Actes Sud). Vous pouvez voir son site également, elle y lit un extrait du roman. http://www.sefiatta.com/

mardi 6 juillet 2010

Je, tu, elles

Emmanuel Dongala voulait rendre hommage aux femmes. Il a passé cinq ans à écrire ce superbe roman que je vous recommande de mettre de toute urgence sur votre table de chevet. « J’ai écrit ce livre car je ne savais pas grand chose des femmes… mais comment parler avec une voix de femme?», dit Dongala. « Je n’arrivais pas à entrer dans le personnage en écrivant à la première personne… À la troisième personne, là encore, il y avait trop de distance entre moi et le personnage. Finalement, je suis devenu le scribe du personnage principal, Méréana », dit-il. Dongala a donc finalement raconté la vie de sa magnifique Méréana à la deuxième personne. À la tête d’un groupe de casseuses de pierres, elle va revendiquer la rémunération de son travail à son juste prix… et cette revendication va devenir un véritable combat pour la dignité.
Un livre féminin et féministe, écrit par un grand, un très grand auteur congolais.
Photo de groupe au bord du fleuve de Emmanuel Dongala (chez Actes Sud).

dimanche 4 juillet 2010

Le dimanche, c’est Lokua

Ciel clair à Paris. Journée calme. En écoutant Lokua Kanza, je pense à un ami qui vit aux Etats-Unis. Cette musique me donne l’impression que l’Atlantique n’est qu’une petite rivière que je pourrais aisément traverser à gué. Sur l’autre rive, à peine arrivée, j’inviterais mon ami à danser. Et lui, pourtant si sérieux, finirait par lâcher ses dossiers...
Vous venez ?

Lokua Kanza, “Nkolo” (chez World village/Harmonia Mundi)

samedi 26 juin 2010

Trop jalouse !

Je suis jalouse des Béninois qui ont plein de trucs sympas à se mettre sous les yeux et entre les oreilles depuis le début du mois de juin et jusqu’au mois d’août. La photo ci-dessus (signée Antoine Tempé) est extraite du site de l’opération “Regard Bénin 1.0”, lancée à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance et destinée à rendre compte de la vitalité de la scène artistique béninoise.  Ça donne envie d’acheter un billet d’avion tout de suite pour Cotonou !
www.regardbenin.org

mercredi 16 juin 2010

“Slam operator… slaaam operatooor…”

Coup de fil de Mike Sylla :
– Tu te rappelles que tu m’avais demandé un jour pourquoi, quand on parlait du slam, on parlait peu des slameuses?
Je lève un bras en l’air, comme si Mike pointait une arme contre moi (l’autre bras tient mon téléphone, mais je me méfie de ce ton d’ultimatomiste) et je réponds :
– Heu... oui Mike… Je ne voulais pas te blesser, ton Honneur, ta Majesté… C’était juste une remarque…
– Hé bien, répond Mike, samedi, on fait “Slamopérette”...
Et comme mon silence hésitant trahit mon incompréhension, Mike se fait plus didactique :
– Slamopérette ! Que des slameuses ! À la mairie du XVIIème, samedi soir… Tu suis? Tu viens? Ça va être bien. Slamopérette, quoi !
– OK, Mike (soupir de soulagement : Mike était juste mécontent que je ne comprenne pas tout de suite que le suffixe -ette féminisait immédiatement le slam)…

Rendez-vous à 22h, les filles (et les garçons), à la mairie du XVIIème (26 rue des Batignolles), dans le cadre de la “fête de la diversité”. Et n’ayez aucune crainte, Mike n’est pas dangereux. C’est un découvreur de talents, un designer, un poète… 
Un slam-opérateur.

vendredi 11 juin 2010

Kidjo Bravoooo !

Angélique Kidjo… y en a qu’une ! Avec cette énergie, cette voix, cette façon de danser et d’entraîner tout le monde avec elle ! Se produire devant les millions de téléspectateurs du Mondial de foot… CHAPEAU! C’est la graaaaaande classe !

Regardez le clip ci-dessous, ça va vous mettre en forme pour la journée.

jeudi 10 juin 2010

African French Football League

Oui, je sais, mettre Roger Milla en photo pour illustrer l’événement sportif planétaire qui débute demain… ça peut paraître bizarre. Mais en réalité, Milla fait l’actu ! Il est en photo actuellement au Musée du sport, à Paris, dans le cadre d'une exposition où l’on retrouve tous ces Africains qui, au fil des ans, ont contribué par leurs talents sportifs aux différentes équipes de foot de France.
De Jean Tokpa, Eugène N[Jo Léa, Salif Keita jusqu’à Drogba. Photos, maillots, vidéos. Il était temps, non?
Exposition "Allez la France ! Les footballeurs africains sont là!", jusqu'au 2 janvier 2011 (93, avenue de France, 75013 Paris). www.museedusport.fr




lundi 7 juin 2010

Le Togo à -25%







Voici l’image qui m’a fait rire aujourd’hui…

Il faut l’associer au texte suivant :
« EN CE MOMENT, C'EST 25% EN MOINS SUR LE TOGO »

Jusque là, pour moi, le Togo était un pays. J’ignorais qu’on pouvait s’asseoir dessus – quoique, à bien y regarder, parfois, certains…

Savez-vous qu’il y a même, sur Facebook, un forum de discussion “Togo”  dans la page Ligne Roset  ? Et dire que je ne suis même pas payée pour faire leur pub…

samedi 5 juin 2010

L’homme moderne

Il a cette tête là, ce sourire sympa et légèrement timide.
Il est arrivé à Paris en 1987 après avoir grandi à Bamako.
Il sait créer des vêtements pour les femmes et les hommes d’aujourd’hui, et ose, depuis toujours, leur donner un style du XXIème siècle.
Il s’appelle Lamine et est le patron de la marque “Xuly Bët”.







Allez voir
(et essayer)
(et acheter) sa “funkin'fashion” dans sa “funkin'boutique” du 96 boulevard Beaumarchais à Paris. Vous y trouverez aussi des accessoires, des vêtements pour enfants de la marque “Ma petite personne”, des albums choisis, une ambiance musicale, une expo…
Un concept-store très parisien, mais pas snob.
Ça fait du bien.

lundi 31 mai 2010

Mamane et messieurs, bonsoir !

Je vous ai prévenus : si vous loupez le spectacle de Mamane, vous aurez loupé une occasion de rire à gorge déployée...  et reconnaissez que franchement, en ce moment, les occasions de rire ne courent pas les rues ! Tenez, le Sommet Afrique-France qui débute aujourd’hui, voilà un truc pas drôle du tout. Mais je parie que Mamane saura épingler tout le monde…

Mamane au Lavoir moderne parisien, ça se passe au 35 rue Léon à Paris, 20h30 et c’est la dernière.

mercredi 26 mai 2010

Et si on parlait de Francis ?

Passez donc faire un tour samedi soir au Saraaba...
Le 28 mai 2001, Francis Bebey passait au-dessus des nuages pour atteindre, plus haut, les étoiles… un hommage lui sera rendu dès 18h, samedi 29. Projection de film suivie d’une conférence-débat-moderne-participative-et-interactive... oui, oui! Rien que ça ! J’y serai avec mes frères et on verra bien ce qu’on verra (hé! hé!).
Ci-dessous, la version de Rachid Taha de la chanson “Agatha”. Notez le blondinet qui prétend prendre un jour la couleur locale... Enjoy !



Films 18h. Conf'-débat 20h. Entrée gratuite. Conso obligatoire. Le Saraaba, 19 rue de la Goutte d'Or - 75018 - Paris - T. 01 42 62 65 83 - 06 50 41 88 59 / 06

mardi 25 mai 2010

Banane garantie

Réservez votre soirée de lundi prochain, pour la dernière de Mamane au Lavoir Moderne. Si vous voulez voir un humoriste africain vraiment drôle, vraiment fin, vraiment doué, vraiment malin, rendez-vous là-bas. Durant le spectacle, il “tire” sur tout le monde : son Niger natal, la France, la “république du Gondwana”, la Françafrique... On rit tout le temps et, mine de rien, des choses profondes sont dites. Franchement, un lundi soir à Paris, qu’est-ce qu’on peut demander de plus à la vie ?
Lundi 31 mai à 20h30, au Lavoir moderne parisien, 35 rue Léon, métro Château rouge ou Marcadet-Poissonniers.

Et si jamais vous réussissez à le rater (pauvres de vous!), Mamane fait aussi des chroniques quotidiennement sur RFI...

dimanche 23 mai 2010

Prix du jury au festival de Cannes !




Mahamat Saleh Haroun a remporté le Prix du jury au festival de Cannes ce soir, pour son film "Un homme qui crie". Un seul mot : Bravoooo !

« Et surtout mon corps aussi bien que mon âme, gardez-vous de vous croiser les bras en l'attitude stérile du spectateur, car la vie n'est pas un spectacle, car une mer de douleurs n'est pas un proscenium, car un homme qui crie n'est pas un ours qui danse... » Aimé Césaire

mercredi 19 mai 2010

Le bon Reflex

Imaginez que vous êtes de bons parents camerounais qui envoyez votre bon fils Samy Nja Kwa faire de bonnes études à l’étranger.
Imaginez qu’il croise sur son chemin un appareil photo.
Imaginez qu’il documente ensuite sa propre version de la route du jazz, qu’il lance une Biennale de la photo à Douala (“Duta”), qu’il mêle photo, ciné et édition dans un livre à venir sur le cinéma afro-français et qu’il ne cesse ainsi d’avoir et de réaliser des projets visuels.
Enfin imaginez que vous pourrez avoir un aperçu du talent grand angle de votre Samy vendredi prochain, lors de l’ouverture du “Festival France Noire” qui va se dérouler au Forum des Images de Paris, aux Halles.
Que vous direz-vous au final ? Oui, vous vous direz – réflexe de parents aimants – : « Y a pas à dire, les études de sciences politiques mènent à tout ».





lundi 17 mai 2010

Un costume de lumière… au milieu des étoiles

Sotigui Kouyaté a rejoint les étoiles il y a un mois. Nous ne verrons plus sa grande silhouette sur la scène majestueuse du théâtre des Bouffes du Nord. J’avais eu la chance de l’applaudir là-bas en 2000, dans la pièce sud-africaine “Le Costume”.
Monsieur Sotigui, quelque chose me dit que nous sentirons le froissement de ton costume de scène demain soir, lorsque les conteurs Henri Gougaud, Junior Birba, Halima Hamdane, Didier Nana, Ludovic Souliman et ton fils Alassane Kouyaté pour la musique te rendront hommage au Lavoir Moderne...

(Dès 20h30, 35 rue Léon, 75018 Paris, participation libre au profit de l'association “Anoumayé”).

dimanche 16 mai 2010

« Un homme qui crie »

Aujourd’hui, le cinéaste tchadien Mahamat Saleh Haroun va présenter son film, “Un homme qui crie”, au festival de Cannes. Treize ans qu’un film africain n’avait pas fait partie de la sélection officielle ! Je me réjouis déjà de voir bientôt ce film car tout ce que j’ai vu de Haroun a toujours forcé mon respect. Voilà un homme qui sait faire entendre sa voix – quitte à crier – dans un pays où il est tout particulièrement difficile d’être un acteur culturel. Félicitations !



mardi 11 mai 2010

Les dieux du ciel... et de la coiffure

Temps épouvantable à Paris : l’hiver semble avoir décidé de refaire une tournée (d’adieu?). Dans les salons de coiffure du quartier Château d’eau-Strasbourg St Denis, on discute “du pays”. Là où il fait toujours beau. On rêve de ce quelque part, là-bas, aussi bleu que le ciel, au-dessus des nuages, quand les dieux se décident à nettoyer le ciel gris. Et il est vrai qu’il suffit de bien regarder pour savoir que l’esprit des dieux est bien là parfois, incognito, entre les mèches et les tresses...


mardi 4 mai 2010

Ecouter, voir, sentir, toucher, goûter, apprécier, danser, chanter...

Aïe ! Aïe ! Aïe ! OK ! J’aurais dû préciser que Fatoumata Diawara se produisait dans le cadre d'un festival de six jours plein de belles et bonnes pointures de la musique africaine ! Pardon ! Pardon !
Le festival s’intitule « L’Afrique dans tous les sens » et j’avoue, oui j’avoue, que d’autres très bons spectacles vont avoir lieu. Rien que demain, tiens, il y a un Camerounais que je connais bien. Et encore après, le Sud-africain Sam Tshabalala, Nawal la Comorienne... et encore Lulendo, les Frères Guissé...  et encore une expo, des films, des bonnes choses à manger… Bon, en fait, si vous lisez bien le programme, vous allez prendre directement la direction de La Bellevilloise et vous ne retournerez dans votre lit qu’en toute fin de semaine. N’oubliez pas votre sac de couchage !
www.lafriquedanstouslessens.com/

dimanche 2 mai 2010

Fatou fait tout !

Fatoumata Diawara, c’est la jeune garde de la musique malienne d’aujourd'hui. Une chanteuse, musicienne, danseuse et comédienne très douée qui n’a peur de personne. Et sympa avec ça (je ne la connais pas en réalité, mais je le sens).
Regardez cette vidéo tournée lors d’un concert en Hollande. Si elle ne vous donne pas envie d’aller la voir sur scène dès mardi soir, c’est que… soit vous, soit moi, on n’a rien compris !
Mardi 4 mai, 20h30 à La Bellevilloise. 19 rue Boyer, dans le XXème arrondissement de Paris.


vendredi 30 avril 2010

2010... ou bien ?

http://afrique.arte.tv/#/trip/TCD/1732/
Ce cinquantenaire des indépendances africaines traité par les médias français, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi, j'ai souvent l'impression que le curseur n'est pas placé au bon endroit. Sous ce titre, la dernière édition du Journal du dimanche évoquait par exemple les dizaines de Maliens qui cherchent chaque année à émigrer... J'aimerais bien que quelqu'un m'explique le rapport.
Pour l'instant, seul le site d'Arte me réconcilie avec la thématique : une série de web documentaires nous montre tout simplement des villes africaines d'aujourd'hui, avec leurs lieux emblématiques, leurs habitants, leur vie au quotidien... L'actualité en somme, la modernité au sens le plus simple. Car partout dans le monde - arrêtez-moi si je me trompe - on est en 2010. Ou bien?

dimanche 18 avril 2010

Ayo akbar ! (Ayo est grande !)

Ayo signifie à peu près “Oh la la !” en douala... (à prononcer d’un air compâtissant, en mettant une main sur sa joue et en secouant la tête). Cela m’avait donc fait tout drôle quand j’ai découvert il y a quelque temps le nom de cette jeune et talentueuse chanteuse originaire du Nigeria. D’elle, j’aime tout particulièrement le clip suivant. Je le ressens comme un parfait pied-de-nez supplémentaire aux extrémistes qui noyautent la Somalie (voir post précédent). S’ils entendaient cette bonne musique et s’ils voyaient de quelle manière les gens bougent leurs hanches dans ce clip ! Ils s’étrangleraient, c’est sûr. Ils décrèteraient que c’est vraiment trop dévergondé. À censurer.
Oh la la ! Décidément, j’adore ce clip.

jeudi 15 avril 2010

Struggling !

Quelle est votre définition de l’étranger ? Celui ou celle qui a une autre nationalité ? Je n’ai jamais trop cru aux nationalités et encore moins aux papiers d’identité. Une ruse politique, un faux-semblant facile et discriminatoire. Non. Pour moi, l’étranger… c’est celui qui peut se passer de musique. Sans rire. Si vraiment on peut passer sa vie sans la moindre note de musique, alors là, franchement, pour moi c’est que l’on ne peut venir que de Mars.
Eh bien, je viens de découvrir qu’il y a des étrangers sur notre Terre, en Somalie précisément. Ce sont les Martiens qui ont décidé il y a quelques jours qu’il ne fallait plus entendre la moindre note de musique sur les ondes de radio du pays. (http://www.rfi.fr/contenu/20100414-islamistes-interdisent-musique-radios-somalie ). Plus une note, vous imaginez ? Non, hein? Parce que c’est justement inimaginable. Alors, rien que pour embêter ces extrémistes qui musellent la population, les médias et les journalistes, voici un clip réconfortant : celui d’un jeune et brillant rappeur somalien de 32 ans… qui a dû quitter Mogadiscio pour vivre à Montréal. Mais ta voix porte, K’Naan, ta voix porte ! Ne te tais surtout pas! Continue à faire de la musique !





mardi 13 avril 2010

Amobéééeeeee !

Bon, ceux qui n’étaient pas présents hier soir, à la soirée “Slamophonie” à l’Européen ont eu tort. C’était super ! Il faut entendre Grand corps malade dérouler ses textes à toute allure et sans jamais se tromper pour comprendre que la poésie a encore de très très beaux jours devant elle. Il faut voir et entendre aussi Amobé Mévégué en M. Loyal : un grand moment d’humour, de décontraction et de malaxage virtuose du français! J’ai adoré ! Ecoutez-le sur les ondes de RFI ou sur France 24. Moi, je lui ai fourni le sens caché de son prénom : African Man Original and BEautiful… s’il avait pu en rougir, il l’aurait fait. Et pourtant, je ne fais pas partie de son Femmes’ club…

dimanche 11 avril 2010

L’âme Slam

La marque Baïfall Dream, c’est lui : des vêtements en cuir peints à sa façon, et évocateurs de toutes les cultures de l’Afrique. Le Teranga, lieu de partage, restaurant, salle de spectacle près de la place Clichy, c’est encore lui. Le tempo des mots, demain soir à l’Européen, lors d’une soirée “Slamophonie”, c’est toujours lui, Mike Sylla, artiste dans l’âme, extrafrican-urban-man et grand découvreur de talents devant l’Éternel. Si vous ne savez pas encore ce qu’est le Slam Opéra, allez ouvrir vos yeux et vos oreilles à la soirée que coordonne Mike, sous l’égide de la Francophonie (OIF) et en hommage à Haïti. Les slameurs et poètes Grand Corps malade, Neggus, John Banzai, Jean Metellus, Maggy de Coster, Gérard Boncourt et Jean Hérold Paul en seront. Ne ratez pas cette occasion de les entendre !
“Slamophonie”, lundi 12 avril 2010, 20h, L'Européen, 5 rue Biot 75017 Paris et aussi http://www.baifalldream.com/

samedi 10 avril 2010

Salif Keita's fan club

Ouh la la ! J’ai oublié de signaler sur ce blog la Semaine de l’Afrique en marche, qui a lieu à Vincennes depuis lundi!!!
Trop énervée d’avoir raté la conférence des écrivains mercredi soir, avec notamment le Somalien Nurrudin Farah que l’on voit très peu en France...
Trop contente d’aller écouter ce soir le pharaon du Mali, Salif Keita, celui qui dit que sa peau est blanche... et en plus, c’est vrai ! Mais sa voix, elle, est d’or.
Salif, est-ce que tu sais que je suis assez décidée à briguer la présidence de ton fan club? (Et comment ça, ça t’est bien égal... Il va falloir cesser de pharaonner un peu, là hein…!).
Concert à 20h30 au centre culturel G. Pompidou, 142 rue de Fontenay, Vincennes.

vendredi 2 avril 2010

Bal à terre !

Un peu de chaleur en ce printemps qui ne vient toujours pas vraiment, ça vous dit? Vous connaissez sans doute “l’Afrique enchantée”, la fameuse émission de France Inter qui remet l’église au milieu du village (expression belge que j’adore) en matière de relations France-Afrique... Voici la version dansée de l’Afrique enchantée : les Mercenaires de l’Ambiance, un orchestre de musique “à transpirer” va jouer demain soir jusqu’au bout de la nuit. L’endroit où il faut être, c’est juste là, au milieu de la piste de danse, pour avoir des chances de reconnaître ce dandy de Soro Solo et son complice Vladimir Cagnolari coiffé d’une toque à la Mobutu. Personnellement, je compte bien aller faire là-bas une démo’ de mon meilleur jeu de jambes !
Le bal de l’Afrique enchantée, dès 21h30 au Cabaret Sauvage, La Villette (18€).

mardi 30 mars 2010

Sanza ! Caramba ! Kalimba !

Vous souvenez-vous de la “bonne résolution” prise en début d’année ? Apprendre la  sanza ? Hmmm? Une nouvelle chance de vous y mettre se présente, le week-end prochain grâce à la toujours efficace association Lézards noirs qui investit, samedi 3 et dimanche 4 avril le Saraaba, à la Goutte d’Or. Vincent Hickman et son posse de dingos-du-piano-à-pouces proposent non seulement un stage de kalimba (un autre nom de la sanza, voyons… suivez au fond de la classe !), mais également une projection de vidéo musicale, une conférence, des concerts.
Le truc de Vincent, c’est avant tout la musique du Zimbabwe. Heureusement qu’il est là pour que les Parisiens comprennent que la musique africaine ne se réduit pas à celle du Sénégal, du Mali et du Burkina (bon OK, j'avoue, ce ne serait déjà pas si mal) !
Infos : www.lezardsnoirs.org et www.saraaba.fr et pour passer une tête là-bas, au débotté, le Saraaba se trouve au 18 rue de la Goutte d’Or, 75018 Paris.