J’espère que vous serez tous demain matin à la conférence de presse de lancement de la 6ème édition des Récréatrâles. Ces résidences panafricaines d’écriture, de création et de recherche théâtrale existent grâce à l’impulsion d’un dramaturge et comédien burkinabé : Étienne Minoungou. Et ne me dites pas que vous ne connaissez pas Étienne Minoungou ! Tout ce temps perdu à vivre sans soupçonner l’existence d’Étienne Minoungou... vous n’avez pas honte ?
(OK, petite révision : Étienne Minoungou – le gars placide, juste à droite – est un fou de théâtre, tout simplement. Il ne craint donc rien ni personne. Ni aucun auteur. Ni aucune autorité. Il en a mis quelques unes (d’autorités) au défi en déplaçant l’ensemble de sa troupe jusqu’à Bruxelles pour présenter un Shakespeare, Richard III, il y a quelques petites années. Obtenir les visas pour chacun, poser un pied sur le sol belge, passer la douane... rien que cela tenait du spectacle. À s’en arracher les cheveux, mais le Minoungou est resté placide et ils ont joué).
Et là, il remet le couvert de ses Récréâtrales pour le bonheur de faire vivre le théâtre africain, ceux qui l’écrivent, ceux qui le jouent, ceux qui le mettent en scène, ceux qui le regardent. Un petit défi salutaire, nécessaire même. Alors, si vous n’êtes pas demain matin à la conférence de presse à Ouaga’, tâchez au moins d’aller à un spectacle. Ça vaut le déplacement !
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