samedi 27 février 2010
The Go-Between First Lady
New York, Broadway avenue. Dans une boutique pleine de “chinoiseries”, je suis tombée avec bonheur sur ce sac. Je n’avais pas encore vu grand signe de la famille présidentielle : l’Obamania est terminée depuis longtemps, à mon grand dam. Elle a laissé place à l’inquiétude de ceux qui sont pro Barack et à la critique plus que virulente des autres. Entre les deux, la first Lady, Michelle, joue les intermédiaires. Je veux voir ce sac à son effigie comme une pré-figuration d’un possible common ground dans le bras-de-fer Chine/USA. Et pourquoi pas ? On peut toujours rêver...
jeudi 25 février 2010
L’Éthiopie… sous la neige
C’est l’histoire d’une journée plus qu’enneigée à New York. Vent et gros flocons. Trop gros vraiment pour oser mettre le nez dehors.
Attrapez un DVD qui emmène assez loin, même s’il n’y paraît pas puisque l’histoire se passe là, pas très loin, en Amérique. Heureusement, le voisin du héros du film est éthiopien. Il se prend pour un détective, vit sa vie par procuration et pousse l’autre à prendre la route à la recherche improbable de son fils. Road movie. Dans la voiture, la musique de Mulatu Astatke. La musique éthiopienne m’a toujours donné l’impression de me retrouver dans un thé-dansant (mais attention ! “ambiancé” le thé-dansant, pas ringard) !
Donc, résumé de la recette pour après-midi hivernal à New York : un Jarmusch d’il y a quatre ans, puis une video montrant l’auteur de la musique du film en concert.
Pas très clair, tout ça ? Vidéos ci-dessous. Enjoy !
Attrapez un DVD qui emmène assez loin, même s’il n’y paraît pas puisque l’histoire se passe là, pas très loin, en Amérique. Heureusement, le voisin du héros du film est éthiopien. Il se prend pour un détective, vit sa vie par procuration et pousse l’autre à prendre la route à la recherche improbable de son fils. Road movie. Dans la voiture, la musique de Mulatu Astatke. La musique éthiopienne m’a toujours donné l’impression de me retrouver dans un thé-dansant (mais attention ! “ambiancé” le thé-dansant, pas ringard) !
Donc, résumé de la recette pour après-midi hivernal à New York : un Jarmusch d’il y a quatre ans, puis une video montrant l’auteur de la musique du film en concert.
Pas très clair, tout ça ? Vidéos ci-dessous. Enjoy !
mardi 23 février 2010
Pour la bonne cause
Un artiste associé à une marque pour célébrer l’unité africaine en cette année où l’Afrique du sud s’apprête à recevoir le mondial de football, ça donne ceci…
… et encore cela...
…une expo-symbole mettant en scène Samuel Eto’o (Cameroun), Emmanuel Eboué (Côte d’Ivoire) et John Mensah (Ghana), trois grands noms du foot africain rassemblés au sein d’une même équipe par le plasticien américain-nigerian (décidément !) actuellement au sommet de la gloire : Kehinde Wiley.
A voir actuellement à NewYork, galerie Deitch. “Africa Unity”, Kehinde Wiley for Puma.
… et encore cela...
…une expo-symbole mettant en scène Samuel Eto’o (Cameroun), Emmanuel Eboué (Côte d’Ivoire) et John Mensah (Ghana), trois grands noms du foot africain rassemblés au sein d’une même équipe par le plasticien américain-nigerian (décidément !) actuellement au sommet de la gloire : Kehinde Wiley.
A voir actuellement à NewYork, galerie Deitch. “Africa Unity”, Kehinde Wiley for Puma.
vendredi 19 février 2010
Loin des paillettes...
Autre style, autre impact, autre réalité. Engagement social et vérité.
J’aime cette photo d’une femme zambienne, prise par le photographe Pep Bonet (agence Panos Pictures).
pepbonet.com
panos.co.uk
J’aime cette photo d’une femme zambienne, prise par le photographe Pep Bonet (agence Panos Pictures).
pepbonet.com
panos.co.uk
jeudi 18 février 2010
Démesure (Nigeria 3)
Apparemment, mon tropisme nigerian va perdurer si j’évoque ici le récent magazine chic et trendy intitulé ARISE. C’est que le créateur de ce titre porte l’un de ces noms dont les sonorités sont autant d’indices de ses origines : Nduka Obaigbena.
Or donc, le ci-devant Mister Obaigbena était déjà l’heureux propriétaire de This Day, l’un des titres de presse les plus lus au Nigeria. En outre, il se trouve qu’il appartient à ce club sélect des hommes riches-à-milliards. Il s’est donc offert ARISE, il y a quelques mois, avec cette base line très actuelle : « Africa’s global Style and Culture from This Day ».
Beau, bien fait, efficace dans sa maquette, ses choix éditoriaux, photographiques et techniques, Arise vient de se faire tout particulièrement remarquer à New York, lors d’un défilé-événement de la Fashion Week – moment de démesure qui en a laissé plus d’un pantois dans le milieu pourtant blasé de la mode – (« Diantre ! Qui est cet homme ?! »). Il se murmure que Nduka Obaigbena se donnerait pour mission ultime rien de moins que de “re-branding Africa” !
Il est vrai qu’il a les moyens de rêver grand, très très grand…
Il est vrai qu’il a les moyens de rêver grand, très très grand…
mercredi 17 février 2010
Redoutable Nigeriane (2)
Encore une jeune femme originaire du Nigeria et qui “tue”. Elle s’appelle Nneka. Son nouveau CD, Concrete Jungle, vous permettra de découvrir sa superbe voix. Si vous n’aviez pas encore eu cette chance avec le précédent, c’est le moment de vous rattraper.
J’aime aussi cette video qui en dit vraiment long sur elle : compositrice d’à peine 29 ans, si déterminée, si talentueuse, présentée dans sa bio comme une “Afro-German warrior princess”, une princesse-guerrière afro-germanique... Elle dit, entre autre : « Ma musique veut faire prendre conscience… elle est politique… Faire de la scène n’est pas indifférent, c’est comme être dans un sanctuaire, dans une église…». En anglais dans le texte, sorry, mais les images parlent d’elles-mêmes.
À écouter et à suivre. De très près.
J’aime aussi cette video qui en dit vraiment long sur elle : compositrice d’à peine 29 ans, si déterminée, si talentueuse, présentée dans sa bio comme une “Afro-German warrior princess”, une princesse-guerrière afro-germanique... Elle dit, entre autre : « Ma musique veut faire prendre conscience… elle est politique… Faire de la scène n’est pas indifférent, c’est comme être dans un sanctuaire, dans une église…». En anglais dans le texte, sorry, mais les images parlent d’elles-mêmes.
À écouter et à suivre. De très près.
mardi 16 février 2010
Sous la neige à New York
Aujourd’hui, à New York, sous la neige, j’ai remarqué cet Xtrafrican-man version XL qui était bien le seul à ne pas sembler craindre le froid !
lundi 15 février 2010
Redoutable Nigeriane
Elle est de retour, Sade, avec ce même visage d’une beauté sophistiquée, ces mêmes créoles aux oreilles, ses cheveux sagement tressés en une natte qui descend dans son dos. Et ce regard droit dans lequel j’ai toujours cru percevoir un fond de tristesse. Soldier of love, le titre phare de son nouvel album est une déclinaison de cet état d’esprit pop-soul qui nous avait envoûtés dans ses albums précédents. Vous pouvez voir la version 1 de la chanson avec ce clip, un brin énigmatique, très dans la tendance.
http://link.brightcove.com/services/player/bcpid60844797001?bclid=53701342001&bctid=61432831001
La version 2, c’est le making off de la réalisation de l’album : Sade en train de travailler avec son équipe, sérieuse, concentrée et parfois même souriante. Il émane de cette femme quelque chose d’indéfinissable et magique. Et pas de doute, ça fait mouche.
http://link.brightcove.com/services/player/bcpid60844797001?bclid=53701342001&bctid=63387363001
http://link.brightcove.com/services/player/bcpid60844797001?bclid=53701342001&bctid=61432831001
La version 2, c’est le making off de la réalisation de l’album : Sade en train de travailler avec son équipe, sérieuse, concentrée et parfois même souriante. Il émane de cette femme quelque chose d’indéfinissable et magique. Et pas de doute, ça fait mouche.
http://link.brightcove.com/services/player/bcpid60844797001?bclid=53701342001&bctid=63387363001
samedi 13 février 2010
Haïti autrement
J’ai aimé et je vous recommande l’exposition « Haïti, 500 ans d’histoire» qui retrace, en soixante-dix tableaux, l’histoire si bousculée du peuple haïtien. Une histoire d’oppression et de résistance, de colonisation et de libération. Imaginé par Florence Alexis, ce parcours pictural profond et chatoyant est un véritable coup de chapeau aux meilleurs artistes d’Haïti. Un pays qui « demeure paradoxalement, une singulière puissance culturelle ». Une belle occasion de penser à ce pays solidairement, mais autrement.
À voir jusqu’au 21 février, Musée du Montparnasse, 21 avenue du Maine, 75015 Paris, à partir de 12h30 sauf lundi, tél. 01 42 22 91 96.
mercredi 10 février 2010
Ouvrez l’œil… ce sera le bon !
L’un des endroits où il fait bon être à Paris, pour regarder, découvrir, respirer des propos différents, des mots disposés différemment... le TARMAC de la Villette. Avant les spectacles : une ambiance, de quoi boire et manger, des livres. Pendant les spectacles : plein de feux d’artifice d’émotions. Après les spectacles : l’envie de revenir, regarder et écouter encore autre chose.
Le programme de la nouvelle saison va être annoncé lundi. Ensuite, la francophonie artistique et culturelle s’en donnera à cœur joie. A vos marques… prêts ?
lundi 8 février 2010
Oser la poésie
« Chère Kidi, voici mon nouveau livre, un recueil de nouvelles. C'est mon septième ouvrage et pourtant, je ne suis lue qu’au Bénin. Personne ne m'invite aux nombreux salons et festivals étrangers. Mes compatriotes aiment ce que j'écris. Les Européens qui m'ont lue aussi apprécient et promettent de me donner un coup de pouce. Puis, rien. Je ne comprends pas pourquoi je ne suis pas soutenue. L'écriture est un art si difficile ! Il m'arrive d'être découragée, de ne plus avoir envie de continuer une activité qui me prend tout mon temps, toute mon énergie, mais ne me rapporte rien. Mais la passion reprend le dessus et puis je m'y remets »
Adélaïde Fassinou, béninoise, professeur de français (et bien plus jolie que sur la photo) est l’auteur de ce début de lettre qu’elle m’avait adressée en août 2008, alors qu’elle faisait paraître un livre. Depuis lors, Adelaïde n’a pas baissé les bras. Au contraire, elle persiste et signe en osant, cette fois, la poésie, pour son huitième ouvrage: Poèmes d’amour et de ronces, un recueil inspiré des événements de l’actualité et de certaines des femmes qui la marquent (Benazir Bhutto, Ingrid Betancourt, Aung San Suu Kyi…). Si vous aimez tout autant lire que sortir des sentiers balisés, procurez-vous son livre et encouragez ainsi une vraie amoureuse du verbe.
Poèmes d’amour et de ronces d’Adélaïde Fassinou.www.edilivre.com/doc/10622/Poemes-d-amour-et-de-ronces/Adelaide-Fassinou
Adélaïde Fassinou, béninoise, professeur de français (et bien plus jolie que sur la photo) est l’auteur de ce début de lettre qu’elle m’avait adressée en août 2008, alors qu’elle faisait paraître un livre. Depuis lors, Adelaïde n’a pas baissé les bras. Au contraire, elle persiste et signe en osant, cette fois, la poésie, pour son huitième ouvrage: Poèmes d’amour et de ronces, un recueil inspiré des événements de l’actualité et de certaines des femmes qui la marquent (Benazir Bhutto, Ingrid Betancourt, Aung San Suu Kyi…). Si vous aimez tout autant lire que sortir des sentiers balisés, procurez-vous son livre et encouragez ainsi une vraie amoureuse du verbe.
Poèmes d’amour et de ronces d’Adélaïde Fassinou.www.edilivre.com/doc/10622/Poemes-d-amour-et-de-ronces/Adelaide-Fassinou
samedi 6 février 2010
Mutilations génitales féminines
Aujourd’hui, c’est la Journée mondiale des Nations Unies contre les mutilations génitales féminines. Lorsqu’on commence à se pencher sur ce sujet, la violence des faits et la lourdeur des chiffres se passent de commentaire : ce sont 130 à 140 millions de femmes dans le monde qui ont subi la mutilation dans la partie la plus intime de leur corps et encore 2 millions de fillettes en danger.
Je salue ici le travail d’une artiste africaine-américaine, Sana Musasama, céramiste, dont la série “Outer Beauty, Inner Anguish” (Beauté extérieure, angoisse intérieure) me touche particulièrement. www.sanamusasama.com
Je salue aussi la mobilisation des hommes. Regardez le clip de l’Ivoirien Tiken Jah Fakoly. L’excision, l’infibulation sont des remises en cause effroyables des droits humains. Pas de doute : il faut que ça cesse. Et nous sommes toutes et tous concernés. Aimons nos jeunes filles : ne les blessons pas.
(Pour aller plus loin, soirée spéciale sur TV5. Suivez ce lien : www.tv5.org/TV5Site/publication/publi-186-6_fevrier_2010_journee_internationale_de_lutte_contre_les_mutilations_sexuelles_feminines.htm)
mercredi 3 février 2010
Sauce Opera
Comment fait-on pour se retrouver en classe de chant lyrique au Conservatoire national de musique et de danse de Paris quand on est née au Nigeria et que l’on a commencé par des études scientifiques ? Hé bien d’après Omo Bello, 25 ans, sourire mutin, il suffit d’avoir la sensation que l’on a “une voix”… (à faire trembler des vitres, je l’ai vu de mes yeux) et d’en convaincre sa famille. Puis travailler. Travailler encore. Travailler toujours. Obtenir une bourse. S’envoler pour Paris. Travailler plus que jamais.
Et finalement passer aux yeux de tous pour une jeune soprano américaine...
Omo Bello se produira vendredi soir, le 5 janvier, à l’Institut du monde arabe (Paris), à l’occasion du lancement du 16ème “Maghreb des livres”. Elle sera accompagnée du bariton chinois Heng Shi et du pianiste grec, Karolos Zouganelis. Je sens que je vais adorer cette sauce!
Omo est une sérieuse et une marrante à la fois. Quand je l’ai rencontrée en 2008, elle rêvait de retourner se produire sur ses terres. D’après cette video amateur, tournée lors d’un festival à Abuja, elle a réalisé ce souhait... non sans humour.
http://www.myspace.com/belloomo
Et finalement passer aux yeux de tous pour une jeune soprano américaine...
Omo Bello se produira vendredi soir, le 5 janvier, à l’Institut du monde arabe (Paris), à l’occasion du lancement du 16ème “Maghreb des livres”. Elle sera accompagnée du bariton chinois Heng Shi et du pianiste grec, Karolos Zouganelis. Je sens que je vais adorer cette sauce!
Omo est une sérieuse et une marrante à la fois. Quand je l’ai rencontrée en 2008, elle rêvait de retourner se produire sur ses terres. D’après cette video amateur, tournée lors d’un festival à Abuja, elle a réalisé ce souhait... non sans humour.
http://www.myspace.com/belloomo
lundi 1 février 2010
Jean-Paul, what else ?
Conversation dans un avion Rabat-Paris (oui, je sais, ça fait très chic) tandis que, installée entre une Marocaine et un Marocain, je me délecte des images de la dernière collection de Jean-Paul Gaultier dont j’admire l’extraordinaire fantaisie artistique.
Elle : C’est incroyable, ce truc !
Lui : Ah oui, incroyable ! C’est fou quand on pense à ce que ça coûte !
Moi (en pensée) : Oui, c'est incroyable… Quel beau travail ! Un peu de Mexique, de Cuba, de tresses africaines… On est où là ? (dirait l’ami Soro Solo qui en connaît un rayon côté élégance). J’adore la mode de la rue, mais je me délecte aussi de la magie de la Couture.
Elle : Quand je pense… des 20, 25 000 euros la tenue, hein !
Lui : Et il y a des femmes qui s’achètent ça pour les porter une seule soirée en plus !
Moi (en pensée) : C’est fou… Faire du beau avec simplement du tissu, mais aussi le savoir-faire d’artisans incroyablement pointus… Plumassiers, brodeurs… des métiers si anciens qui se transmettent et perdurent… juste pour la magie du geste…
Elle : C’est une honte quand on pense que pendant ce temps, des gens meurent de faim !
Lui : Ces femmes-là, qu’elles me donnent seulement quelques centaines de leurs euros et je saurai quoi en faire, moi…
Moi (toujours en pensée) : Alors, il faut faire arrêter les peintres dont les tableaux se vendent trop chers, les musiciens qui gagnent trop de droits d’auteurs, les romanciers aux ventes de Goncourt et tous ceux et celles qui, de près ou de loin, travaillent dans l’industrie du luxe et de la mode. Arrêtons- les et nous arrêterons de rêver. Car sans eux, le monde risquerait bien de devenir trop horrible...
Elle : C’est incroyable, ce truc !
Lui : Ah oui, incroyable ! C’est fou quand on pense à ce que ça coûte !
Moi (en pensée) : Oui, c'est incroyable… Quel beau travail ! Un peu de Mexique, de Cuba, de tresses africaines… On est où là ? (dirait l’ami Soro Solo qui en connaît un rayon côté élégance). J’adore la mode de la rue, mais je me délecte aussi de la magie de la Couture.
Elle : Quand je pense… des 20, 25 000 euros la tenue, hein !
Lui : Et il y a des femmes qui s’achètent ça pour les porter une seule soirée en plus !
Moi (en pensée) : C’est fou… Faire du beau avec simplement du tissu, mais aussi le savoir-faire d’artisans incroyablement pointus… Plumassiers, brodeurs… des métiers si anciens qui se transmettent et perdurent… juste pour la magie du geste…
Elle : C’est une honte quand on pense que pendant ce temps, des gens meurent de faim !
Lui : Ces femmes-là, qu’elles me donnent seulement quelques centaines de leurs euros et je saurai quoi en faire, moi…
Moi (toujours en pensée) : Alors, il faut faire arrêter les peintres dont les tableaux se vendent trop chers, les musiciens qui gagnent trop de droits d’auteurs, les romanciers aux ventes de Goncourt et tous ceux et celles qui, de près ou de loin, travaillent dans l’industrie du luxe et de la mode. Arrêtons- les et nous arrêterons de rêver. Car sans eux, le monde risquerait bien de devenir trop horrible...
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