« Chère Kidi, voici mon nouveau livre, un recueil de nouvelles. C'est mon septième ouvrage et pourtant, je ne suis lue qu’au Bénin. Personne ne m'invite aux nombreux salons et festivals étrangers. Mes compatriotes aiment ce que j'écris. Les Européens qui m'ont lue aussi apprécient et promettent de me donner un coup de pouce. Puis, rien. Je ne comprends pas pourquoi je ne suis pas soutenue. L'écriture est un art si difficile ! Il m'arrive d'être découragée, de ne plus avoir envie de continuer une activité qui me prend tout mon temps, toute mon énergie, mais ne me rapporte rien. Mais la passion reprend le dessus et puis je m'y remets »
Adélaïde Fassinou, béninoise, professeur de français (et bien plus jolie que sur la photo) est l’auteur de ce début de lettre qu’elle m’avait adressée en août 2008, alors qu’elle faisait paraître un livre. Depuis lors, Adelaïde n’a pas baissé les bras. Au contraire, elle persiste et signe en osant, cette fois, la poésie, pour son huitième ouvrage: Poèmes d’amour et de ronces, un recueil inspiré des événements de l’actualité et de certaines des femmes qui la marquent (Benazir Bhutto, Ingrid Betancourt, Aung San Suu Kyi…). Si vous aimez tout autant lire que sortir des sentiers balisés, procurez-vous son livre et encouragez ainsi une vraie amoureuse du verbe.
Poèmes d’amour et de ronces d’Adélaïde Fassinou.www.edilivre.com/doc/10622/Poemes-d-amour-et-de-ronces/Adelaide-Fassinou
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