Comment fait-on pour se retrouver en classe de chant lyrique au Conservatoire national de musique et de danse de Paris quand on est née au Nigeria et que l’on a commencé par des études scientifiques ? Hé bien d’après Omo Bello, 25 ans, sourire mutin, il suffit d’avoir la sensation que l’on a “une voix”… (à faire trembler des vitres, je l’ai vu de mes yeux) et d’en convaincre sa famille. Puis travailler. Travailler encore. Travailler toujours. Obtenir une bourse. S’envoler pour Paris. Travailler plus que jamais.
Et finalement passer aux yeux de tous pour une jeune soprano américaine...
Omo Bello se produira vendredi soir, le 5 janvier, à l’Institut du monde arabe (Paris), à l’occasion du lancement du 16ème “Maghreb des livres”. Elle sera accompagnée du bariton chinois Heng Shi et du pianiste grec, Karolos Zouganelis. Je sens que je vais adorer cette sauce!
Omo est une sérieuse et une marrante à la fois. Quand je l’ai rencontrée en 2008, elle rêvait de retourner se produire sur ses terres. D’après cette video amateur, tournée lors d’un festival à Abuja, elle a réalisé ce souhait... non sans humour.
http://www.myspace.com/belloomo
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