Honnêtement, je trouve le titre du film un peu nunuche : “Fleur du désert”… Mais ce titre est celui d’un récit paru il y a quelques années et la signification du prénom de son auteur, Waris Dirie, littéralement sortie du désert et devenue top model. Après s’être retirée des podiums, cette jeune femme somalienne a voulu témoigner de son parcours et des mutilations qu’elle avait subies enfant et qui ont marqué profondément sa vie. Aujourd’hui, son histoire est mise en images par une réalisatrice germano-américaine, Sherry Hormann, et interprêtée à l’écran par une autre mannequin, Liya Kebede, éthiopienne (celle du post de début janvier, vous vous souvenez?).
Liya Kebede s’engage, elle aussi. Non seulement, via le film, contre les mutilations génitales féminines, mais également via sa propre fondation, pour réduire la mortalité des mères et des nouveaux-nés. Chaque minute, dans le monde, une femme meurt des complications liées à la grossesse ou à l’accouchement.
Que de combats importants ! Que de courageuses personnes ! La tâche est immense. Que faire? Allons voir le film, pour commencer. D’après l’AFP, 1,5 millions de personnes en Allemagne l’ont déjà vu.
Ça ne doit sans doute pas être si nunuche que ça.
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