C’était en 1985. Le romancier et journaliste Patrick Erouart-Siad faisait paraître un livre-état des lieux dont le titre était également une dénomination administrative : «Blanc honoraire» . Cet auteur de père français et de mère somalienne avait, pour les autorités sud-africaines, statut de blanc honoraire ! Comment peut-on avoir décrété un jour que l’on pouvait être blanc honoraire? Comment une administration inique a-t-elle pu parvenir à de telles inepties?
Depuis 1985, l’Afrique du Sud a évolué, heureusement, et elle vient de porter très haut le flambeau du continent africain tout entier en organisant avec grand succès la Coupe du monde de football.
Je vous invite à rester encore un peu dans ce pays en lisant ce livre de Georges Lory.
« Il est enfin une dernière raison de s’intéresser à l’Afrique du Sud, écrit-il, pays qui oscille entre l’enfer et le paradis : ses vastes étendues demeurent ouvertes aux grands défis. Un esprit pionnier anime ses habitants. À la frontière entre monde industriel et économie de survie, entre culture africaine et américaine, entre religiosité et nihilisme, l’Afrique du Sud constitue aussi un laboratoire pour discerner l’avenir de notre planète. »
“L’Afrique du Sud” de Georges Lory (éditions Karthala/RFI, 2010).
“Blanc honoraire, Afrique du Sud, État des lieux” de Patrick Erouart-Siad se trouve encore sur des sites internet (éditions Ramsay, 1985).
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