Il paraît que ça arrive souvent dans la blogosphère... On lance son blog avec tam-tams et vuvuzelas puis, au bout d’une année environ, le blog ralentit et s’arrête, l’auteur du blog ayant une petite panne d’inspiration... Je suis très mortifiée d’avoir appris cela car je croyais mon blog exceptionnel, stimulant, inspiré et inspirant (et j’en passe et j’en passe)...
Et d’ailleurs, l’inspiration est revenue avec ce livre : Où as-tu passé la nuit ? Connaissez-vous Danzy Senna? Ce sont ses parents, sur la photo.
Danzy Senna est une très jolie femme à la peau très très claire, héritage de sa famille maternelle, wasp bostonienne, dont la fortune s’est construite grâce au commerce des esclaves.... Une très jolie femme dont le père, lui, a la peau noire et des origines à chercher du côté du sud des Etats-Unis, du Mexique même peut-être et, très assurément du côté de cet autre pays que l’on appelle la pauvreté.
Danzy Senna raconte “une histoire personnelle” : celle de sa famille, celle de son père avec qui elle entreprend un voyage pour recoudre les morceaux épars du tissu généalogique.
Un récit qui m’a attirée, aimantée même car il y a quelque chose d’extraordinaire dans le rapprochement de ces deux êtres qui ont osé le mariage à une époque où un tel acte était puni par la loi dans plusieurs États américains.
Un livre qui m’a touchée au moment où peu de lectures trouvaient grâce à mes yeux. Sans doute parce que la quête de Danzy Senna a des résonances dans mon cœur de fille...
PS : Danzy Senna est aussi l’auteur du très très beau Demi teinte (éd. Métailié) et... la femme d’un autre écrivain que j’admire : Percival Everett. Ils sont énervants, ces gens !
Et d’ailleurs, l’inspiration est revenue avec ce livre : Où as-tu passé la nuit ? Connaissez-vous Danzy Senna? Ce sont ses parents, sur la photo.
Danzy Senna est une très jolie femme à la peau très très claire, héritage de sa famille maternelle, wasp bostonienne, dont la fortune s’est construite grâce au commerce des esclaves.... Une très jolie femme dont le père, lui, a la peau noire et des origines à chercher du côté du sud des Etats-Unis, du Mexique même peut-être et, très assurément du côté de cet autre pays que l’on appelle la pauvreté.
Danzy Senna raconte “une histoire personnelle” : celle de sa famille, celle de son père avec qui elle entreprend un voyage pour recoudre les morceaux épars du tissu généalogique.
Un récit qui m’a attirée, aimantée même car il y a quelque chose d’extraordinaire dans le rapprochement de ces deux êtres qui ont osé le mariage à une époque où un tel acte était puni par la loi dans plusieurs États américains.
Un livre qui m’a touchée au moment où peu de lectures trouvaient grâce à mes yeux. Sans doute parce que la quête de Danzy Senna a des résonances dans mon cœur de fille...
PS : Danzy Senna est aussi l’auteur du très très beau Demi teinte (éd. Métailié) et... la femme d’un autre écrivain que j’admire : Percival Everett. Ils sont énervants, ces gens !