Métro, boulot, Miano

Hier soir, dans le métro, j’ai aimé…

...voir un homme, passionnément plongé dans le premier roman de Léonora Miano : L’Intérieur de la nuit. Il y avait foule sur la ligne 6. La rame était bondée. J’ai pourtant réussi à m'asseoir et j’ai alors tout de suite remarqué cet homme, totalement absorbé par sa lecture, au point qu’il a failli louper sa station et a dû bousculer tout le monde pour sortir au dernier moment, le livre dans la main droite, l’index à la bonne page, et dans l’autre main son cartable, un parapluie, un imper… Les stations ont continué à défiler, mais j’aime imaginer qu'il s’est assis alors, sur le quai, qu’il a posé ses affaires sur un siège, à côté de lui, et qu’il a décidé de rester là, une partie de la nuit, jusqu’au bout de sa lecture. 

L'Intérieur de la nuit, paru chez Plon en 2005, existe aussi en collection de poche (Pocket). Moi aussi, quand je l’ai lu, j'ai été scotchée.