Il y a des personnes comme ça, pour lesquelles la route est vraiment difficile et qui doivent se battre encore plus que les autres pour faire entendre leur voix. C'est le cas de Mounira Mitchala, jeune artiste née dans un pays compliqué – le Tchad –, où la guerrre n'est pas un vain mot, où la place des femmes reste, dans de nombreux domaines à affirmer ou à conquérir. Alors chanter, franchement, composer de la musique et se produire sur scène ! Pfff! Mieux vaut être greffière au palais de justice de Ndjaména, non? C'est pourtant la carrière à laquelle a renoncé Mounira. Et bien lui en a pris. Petit à petit, elle pousse son rocher jusqu'en haut de la colline. Elle s'appelle Mounira. Pas Sisyphe. Prix RFI Découvertes en 2007. Et hier, une distinction des Kora Awards dans la catégorie "Meilleure artiste d'Afrique centrale". Mounira veut dire "la panthère douce". Waouououou ! J'en rugis avec elle de plaisir !
lundi 31 décembre 2012
lundi 24 décembre 2012
Sous la Sandra, le feu
Aujourd’hui, j’aime…
relayer les bons voeux de Noël de Sandra Nkake, avec la chorale d’Arte. J’adore l’élégance joyeuse qui se dégage de cette chanteuse. Et son dernier disque est génial. En deux albums, elle s’est taillée une réputation. Si bonne qu'elle a remporté le pompon : "Révélation de l'année" aux Victoires du jazz. Sandra Nkaké, 38 ans, musicienne, compositrice, voix lead de son propre groupe… mais aussi chroniqueuse télé, comédienne, conteuse et… mère occupée de 4 enfants vit sa vie comme un tourbillon. À fond. Ecoutez-là… et JOYEUX NOËL !
relayer les bons voeux de Noël de Sandra Nkake, avec la chorale d’Arte. J’adore l’élégance joyeuse qui se dégage de cette chanteuse. Et son dernier disque est génial. En deux albums, elle s’est taillée une réputation. Si bonne qu'elle a remporté le pompon : "Révélation de l'année" aux Victoires du jazz. Sandra Nkaké, 38 ans, musicienne, compositrice, voix lead de son propre groupe… mais aussi chroniqueuse télé, comédienne, conteuse et… mère occupée de 4 enfants vit sa vie comme un tourbillon. À fond. Ecoutez-là… et JOYEUX NOËL !
Album « Nothing for granted » (Jazz Village/Harmonia Mundi)
www.sandrankake.com
vendredi 21 décembre 2012
ELLE ne voit plus clair
Aujourd’hui, j’ai aimé…
...voir la top éthiopienne Liya Kebede en couverture de ELLE. Je ne sais pas vous, mais moi, je commençais à m’inquiéter pour la santé oculaire des journalistes, directeurs artistiques, iconographes et tutti quanti de ce grand magazine féminin… Oui, jusque là, l’équipe de ELLE me paraissait atteinte d’un gros problème de de vision : les mannequins en couverture étaient toutes, mais alors vraiment presque toutes d’une même couleur claire. Naomi Campbell avait bien tenté une percée une fois ou deux en 15 ans… Il y avait bien eu aussi l’anglo-jamaïcaine Jourdan Dunn une jeune femme à la mega boule afro... Bien obligé : elle avait été élue mannequin de l'année au non moins mega British Fashion Awards 2008… Mais après ça : rien. Personne. Pas une carnation différente. Comme si les Françaises originaires de la Réunion, de La Guadeloupe ou du Togo n'existaient pas… Comme si, pour prétendre apparaître en couverture de ELLE, il fallait être Beyoncé, Rihana ou Michelle Obama. Et voilà que les yeux de l’équipe de ELLE commencent à se déciller. Incroyable ! L'équipe a dû descendre dans le métro !
jeudi 20 décembre 2012
Sally chez l'oncle Sam (Ombomo chez Obama)
Aujourd’hui, j’ai aimé…
apprendre que la chanson intitulée Ombomo de Sally Nyolo a remporté le titre de la meilleure chanson World aux “USA Songwriting 2012”. Au fait, pour les cadeaux de fin d’année et/ou célébrer le passage à 2013 en dansant le bikutsi, le dernier album de Sally est une excellente idée ! On y entend mille jolies choses merveilleuses, comme si on avançait dans le secret d’une profonde forêt…
Sally Nyolo, La Nuit à Fébé (Sony Music)
apprendre que la chanson intitulée Ombomo de Sally Nyolo a remporté le titre de la meilleure chanson World aux “USA Songwriting 2012”. Au fait, pour les cadeaux de fin d’année et/ou célébrer le passage à 2013 en dansant le bikutsi, le dernier album de Sally est une excellente idée ! On y entend mille jolies choses merveilleuses, comme si on avançait dans le secret d’une profonde forêt…
Sally Nyolo, La Nuit à Fébé (Sony Music)
samedi 15 décembre 2012
Le château de Chantal
Hier soir, j’ai aimé…
“Château Rouge”, le spectacle de la compagnie Difé Kako, de Chantal Loïal. Depuis 1994, cette Guadeloupéenne formée à la danse contemporaine occidentale et aux danses traditionnelles africaines défend une danse métisse et engagée. Si bien que son style, hors des clous, est peu reconnu par l’institution. Ses spectacles, eux, plaisent au public… à condition qu'on le mette au courant. “Château Rouge” évoque le quartier parisien du même nom, à travers les femmes, leurs problèmes, leurs relations à elles-mêmes et à leur corps… A voir encore ce soir et demain. Allez-y, dépêchez-vous !
Et pour en savoir plus sur Chantal Loïal et sa compagnie, vous pouvez suivre ce lien: http://www.difekako.fr/
“Château Rouge”, le spectacle de la compagnie Difé Kako, de Chantal Loïal. Depuis 1994, cette Guadeloupéenne formée à la danse contemporaine occidentale et aux danses traditionnelles africaines défend une danse métisse et engagée. Si bien que son style, hors des clous, est peu reconnu par l’institution. Ses spectacles, eux, plaisent au public… à condition qu'on le mette au courant. “Château Rouge” évoque le quartier parisien du même nom, à travers les femmes, leurs problèmes, leurs relations à elles-mêmes et à leur corps… A voir encore ce soir et demain. Allez-y, dépêchez-vous !
Et pour en savoir plus sur Chantal Loïal et sa compagnie, vous pouvez suivre ce lien: http://www.difekako.fr/
mardi 11 décembre 2012
Photos culte
Aujourd’hui j’ai aimé…
l’affiche de l’exposition photo “Vaudou et Orisha, hommage à Pierre Verger” du très prochain festival des Divinités noires à Aneho (Togo). Les journalistes et photos-reporters Catherine et Bernard Desjeux ont connu (l’ethnologue et photographe français) Pierre Verger et sont littéralement possédés par l’Afrique depuis 40 ans… Ils sont les auteurs, notamment, d’un beau livre que j’adore et que je recommande: Afrique, tout partout partager (éditions Grandvaux).
Vaudou et Orisha… hmmm… Je prendrais bien un avion pour aller voir ça !
l’affiche de l’exposition photo “Vaudou et Orisha, hommage à Pierre Verger” du très prochain festival des Divinités noires à Aneho (Togo). Les journalistes et photos-reporters Catherine et Bernard Desjeux ont connu (l’ethnologue et photographe français) Pierre Verger et sont littéralement possédés par l’Afrique depuis 40 ans… Ils sont les auteurs, notamment, d’un beau livre que j’adore et que je recommande: Afrique, tout partout partager (éditions Grandvaux).
Vaudou et Orisha… hmmm… Je prendrais bien un avion pour aller voir ça !
mardi 4 décembre 2012
Les boys de Wiley
Aujourd’hui j’ai aimé…
... la force qui se dégage des tableaux de Kehinde Wiley… C’est la première exposition parisienne de ce peintre de père kenyan et de mère texane que j'avais vu il y a deux ans à New York (merci Patrick Erouart), mais que, innocemment, je ne savais pas déjà aussi coté. Entre 150 et 250 000 dollars US la toile !!!, j'ai laissé tomber. Dommage. Je me voyais bien accrocher une pièce ou deux dans mon salon !
Allez voir l'expo à la galerie Templon. C'est au fond d'une cour au 30 rue Beaubourg et de l'autre côté de la rue, au fond d'une impasse. Qui sait? On envisagera peut-être de s'acheter un tableau à plusieurs? Après on fait tourner, hmm?… Et en attendant, je vais parler au Père Noël de la monographie parue en mai aux éditions Rizzoli.
Kehinde Wiley, “The World Stage : France, 1880-1960”, Galerie Daniel Templon, 30 rue Beaubourg, près du métro Rambuteau, du lundi au samedi 10h-19h... et seulement jusqu4au 20 décembre 2012 !
... la force qui se dégage des tableaux de Kehinde Wiley… C’est la première exposition parisienne de ce peintre de père kenyan et de mère texane que j'avais vu il y a deux ans à New York (merci Patrick Erouart), mais que, innocemment, je ne savais pas déjà aussi coté. Entre 150 et 250 000 dollars US la toile !!!, j'ai laissé tomber. Dommage. Je me voyais bien accrocher une pièce ou deux dans mon salon !
Allez voir l'expo à la galerie Templon. C'est au fond d'une cour au 30 rue Beaubourg et de l'autre côté de la rue, au fond d'une impasse. Qui sait? On envisagera peut-être de s'acheter un tableau à plusieurs? Après on fait tourner, hmm?… Et en attendant, je vais parler au Père Noël de la monographie parue en mai aux éditions Rizzoli.
Kehinde Wiley, “The World Stage : France, 1880-1960”, Galerie Daniel Templon, 30 rue Beaubourg, près du métro Rambuteau, du lundi au samedi 10h-19h... et seulement jusqu4au 20 décembre 2012 !
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