L'afro-beat, c’est comme un virus, mais que l’on se réjouirait d’avoir. Moi, il me faut ma dose de temps en temps. Ici, la version de Melissa Laveaux, jeune musicienne haïtienne qui m’a vraiment accroché l’oreille. Le clip est très surprenant, vous allez voir. Peut-être à regarder seulement dans un second temps, sans vous commander, hein...
jeudi 28 mars 2013
vendredi 22 mars 2013
Achebe falls apart
Un grand auteur est mort hier : le Nigerian Chinua Achebe.
Le plus bel hommage à lui rendre ? Relire son masterpiece, Things fall apart, (Le monde s’effondre, chez Présence Africaine), un livre qui est resté au programme de Terminale des étudiants soviétiques durant de longues années...
Je venais de le lire quand j’ai eu l’occasion d’assister à une discussion publique entre Suzan Sontag et Achebe, dans les années 1980. Comme toutes les personnes présentes, je les ai écoutés avec une sorte de ferveur recueillie. De quoi décider immédiatement “d’entrer en littérature africaine”.
Things fall apart a paru aux Editions Heineman à Londres, en 1958. Première traduction française par Michel Ligny, chez Présence Africaine en 1966.
Le plus bel hommage à lui rendre ? Relire son masterpiece, Things fall apart, (Le monde s’effondre, chez Présence Africaine), un livre qui est resté au programme de Terminale des étudiants soviétiques durant de longues années...
Je venais de le lire quand j’ai eu l’occasion d’assister à une discussion publique entre Suzan Sontag et Achebe, dans les années 1980. Comme toutes les personnes présentes, je les ai écoutés avec une sorte de ferveur recueillie. De quoi décider immédiatement “d’entrer en littérature africaine”.
Things fall apart a paru aux Editions Heineman à Londres, en 1958. Première traduction française par Michel Ligny, chez Présence Africaine en 1966.
vendredi 15 mars 2013
Un terroriste très recommandable
J’ai l’honneur et le plaisir de faire partie du jury du Prix Mahogany, qui distingue des oeuvres de fiction et des essais en rapport avec les problématiques de l’Afrique subsaharienne et de ses afro-descendants. Hier, pour la deuxième édition du Prix, nous avons distingué Tierno Monénembo pour Le terroriste noir (Seuil), et David Van Reybrouck pour Congo Une histoire (Actes Sud). Je ne fais pas partie du jury essais et je n’ai pas encore lu Congo. Lecture très très recommandée et “qui se lit comme un roman”, si j’en crois mes camarades. En revanche, j’ai lu Le terroriste noir et je me réjouis bien sincèrement de notre choix commun, que je recommande tout autant. D’abord parce qu’à mes yeux, Tierno Monénembo est l’un des écrivains africains les plus brillants.
Son masterpiece étant pour moi L’aîné des orphelins, que j’ai lu jusqu’à trois fois et que j’ai offert une douzaine d’autres. Ensuite parce que son “terroriste” aborde le sujet très important de l’histoire commune de la France et du continent africain (un Guinéen, “tirailleur sénégalais” de la 2ème Guerre mondiale, blessé dans les Vosges, se retrouve à sillonner la région pour organiser les réseaux de la résistance. Sa rencontre et sa vie, au milieu des locaux – j’ai envie d’écrire les indigènes ! – est racontée à travers le récit de la narratrice octogénaire qui se rappelle comment ses parents l’ont connu et aimé). Une écriture de facture classique, menée de main de maître. Un style qui donne l’impression que Tierno Monénembo pourrait bien avoir du sang vosgien (Tierno, si tu lis ces lignes, tu me diras le vrai secret de ta naissance, hein, juste entre nous ?). Et... un coup de pouce de notre Prix pour les personnes qui seraient passées, à l’automne, à côté de ce livre, pour cause de surabondance de parutions ou pour cause de titre au pouvoir d’évocation négatif. Der Schwarze terrorist, c’est ainsi que les nazis appelaient Addi Bâ, cet homme exceptionnel qui a… réellement existé. Merci Tierno de nous faire entrer ainsi par l’incarnation de tes personnages dans cette grande Histoire sur laquelle il faut encore largement réfléchir...
Et pour en savoir plus sur Mahogany, tapez donc le mot sur Facebook...
(Photo © Justin Morel Jr/Seuil)
mardi 12 mars 2013
Frimer dans les frimas
Neige de décembre en mars. Le temps se rit de nous. Mais j’ai une technique à toute épreuve dans ces cas-là : me rappeler qu’au-dessus des nuages, il y a toujours du ciel bleu.
Au-dessus des nuages, j’y étais justement, il y a encore quelques heures, sur le vol de retour de Lisbonne. Et dans l’inflight de la compagnie portugaise, qu’est-ce que je vois? Des photos de mode idéales pour dérider l’hiver et... faire un pied-de-nez aux flocons d’aujourd’hui. Qu’en dites-vous? Bon, désolée, je n’ai même plus le nom du photographe... Ces fleurs de printemps ont été emportées à l’arrache et le magazine oublié sur le fauteuil...
Mais je sors ce soir et je vais copier un de ces looks. Oui, oui, parfaitement, j’suis cap’. Et je passerai même un coup de fil au restaurant avant, pour demander qu’on change la déco et qu’on tapisse les murs exactement comme ça. Après tout, faut c’qui faut. Ne dit-on pas que le client est roi ?
Au-dessus des nuages, j’y étais justement, il y a encore quelques heures, sur le vol de retour de Lisbonne. Et dans l’inflight de la compagnie portugaise, qu’est-ce que je vois? Des photos de mode idéales pour dérider l’hiver et... faire un pied-de-nez aux flocons d’aujourd’hui. Qu’en dites-vous? Bon, désolée, je n’ai même plus le nom du photographe... Ces fleurs de printemps ont été emportées à l’arrache et le magazine oublié sur le fauteuil...
Mais je sors ce soir et je vais copier un de ces looks. Oui, oui, parfaitement, j’suis cap’. Et je passerai même un coup de fil au restaurant avant, pour demander qu’on change la déco et qu’on tapisse les murs exactement comme ça. Après tout, faut c’qui faut. Ne dit-on pas que le client est roi ?
Inscription à :
Articles (Atom)