samedi 27 avril 2013

Ritual 70’s


J’adore cette pochette de disque, une reprise des années 70.
J’adore le maquillage et la fresque derrière. Parfois, j’ai envie de sortir comme ça (bon je parle du visage uniquement, hein, faudrait pas pousser !).
J’adore le titre du disque, la pose de la fille, la peinture murale, tout est tellement 70’s…
J’adore le nom du musicien, Nico Gomez… et j’ai adoré découvrir qu’en réalité, il s’agit d’un nom d’artiste derrière lequel se dissimule un certain Joseph Van Het Groenewoud qui a tout de belge et rien de latino-funk (quoique ! J’avoue tout ignorer de ses vies antérieures).
Et pour finir j’adore la musique de cet album, qui me plonge illico dans les rues de Manhattan, aux côtés des détectives Shaft ou Starsky & Hutch…
Allez ! On est samedi ! Vous pouvez accrocher votre boule à facettes dans votre salon, éteindre les lumières et vous laisser aller. 
(Et le label ? Omega International. Très 70’s ça aussi, non?)

vendredi 12 avril 2013

La légion qui fait rêver

Aujourd’hui j’ai aimé…
...apprendre que Elikia Mbokolo… oui, je sais, je devrais dire “Son Honorabilité le ci-devant professeur émérite et brillant chercheur Elikia M’Bokolo” (bon, là, pour ceux qui auraient du retard en lecture, je renvoie à l’ensemble de sa bibliographie, entièrement intéressante et en plus facile à lire, car le ci-devant-professeur fait partie de ces académiques qui nous font la grâce d’écrire bien), le ci-devant, donc, disais-je, a été décoré hier de la LÉGION D’HONNEUR.
Trop fort !
Ô grâce, ô que d’espoir pour moi ki ne m’appelle pas Elikia et n’ai pas encore écrit le moindre livre d’histoire et ki ne tenterai même pas d’en écrire (ou peut-être dans une autre vie) étant donné que je n’ai pas fait d’études dans ce domaine et n’envisage pas, dans ma vie actuelle, de m’inscrire à la fac prochainement pour ça (vous me suivez toujours?)… Mais l’espoir réside ailleurs. Elikia signifie espoir, en lingala. Et je me dis que les gens dont le prénom (comme Kidi par exemple, juste un exemple comme ça, hein) contient la syllabe ki ont peut-être des chances de recevoir un jour une décoration comme ça, pour rien, juste pour le principe, par la grâce des dieux et par l’influence d’Elikia? Ki sait, hein? Pourquoi pas moi, en l’an 2050 par exemple? J’aurai peut-être écrit tellement de posts dans ce super blog que je serai décorée automakitement?



mardi 9 avril 2013

Sur les traces de mon Pierre

Aujourd’hui j’ai aimé...

... les premières pages du nouveau livre de Pierre Cherruau, De Dakar à Paris. Un voyage à petites foulées. Le journaliste et écrivain y rend hommage à son père... journaliste et écrivain également, et qui s’appelait Pierre Cherruau aussi. C’est avec lui que Pierre, l’auteur, a appris le plaisir de la course à pied et l’endurance des longues distances. Pierre Cherruau, le père est décédé et Pierre Cherruau, le fils, écrit : “Il ne voudrait pas que j’arrête de courir. C’est toujours là que nous nous retrouvons. Surtout lorsqu’il fait très chaud. « C'est à l’heure des grandes chaleurs ou des grands froids qu'il faut courir pour s’aguerrir.» Je n’ai pas encore lu la suite du livre et je présume qu’il parlera du voyage lui-même, mais moi qui suis en train d’écrire sur ma famille – et sur mon père en particulier – je reconnais dans ces premières lignes quelque chose de ma relation filiale. Il suffit que je remplace la course à pied par la musique et je pourrais dire, moi aussi, «C’est à l’heure des grandes chaleurs ou des grands froids qu’il faut écouter de la musique pour s’aguerrir ». Car c’est avec la musique, les musiques que nous écoutions, que j’ai appris, grâce à mon père, à appréhender la diversité du monde, à percevoir son battement, sa chaleur et à surmonter ses difficultés ou ses horreurs... Je lirai la suite du livre, mais je suis déjà admirative, à ce stade... Pierre s’est foulé :-)
Pierre Cherruau, De Dakar à Paris. Un voyage à petites foulées (Calmann-Lévy)

mardi 2 avril 2013

Aziquoi ? Kezako ?

Aujourd’hui, j’ai aimé... les lampes “Aziyadé”
Rien à voir avec Pierre Loti (oui, parfois je cherche à voir qui d’entre vous, lecteurs, a des lettres), ni avec un quelconque hôtel en Turquie... mais j’aime, j’aime vraiment oui, ces abats-jours en pagne qui font des lampes formidables. Une idée simple mais brillante, je dirais même éclairée et éclairante, d’une créatrice d’origine togolaise qui a un faible pour les tissus vintage de son enfance et les pagnes d’aujourd’hui. À retrouver à Paris, dans la boutique Démocratie, boulevard Saint-Michel  et sur le site de la designeuse, par ici http://www.byaziyade.com/