Aujourd’hui j’ai aimé...
... les premières pages du nouveau livre de Pierre Cherruau, De Dakar à Paris. Un voyage à petites foulées. Le journaliste et écrivain y rend hommage à son père... journaliste et écrivain également, et qui s’appelait Pierre Cherruau aussi. C’est avec lui que Pierre, l’auteur, a appris le plaisir de la course à pied et l’endurance des longues distances. Pierre Cherruau, le père est décédé et Pierre Cherruau, le fils, écrit : “Il ne voudrait pas que j’arrête de courir. C’est toujours là que nous nous retrouvons. Surtout lorsqu’il fait très chaud. « C'est à l’heure des grandes chaleurs ou des grands froids qu'il faut courir pour s’aguerrir.» Je n’ai pas encore lu la suite du livre et je présume qu’il parlera du voyage lui-même, mais moi qui suis en train d’écrire sur ma famille – et sur mon père en particulier – je reconnais dans ces premières lignes quelque chose de ma relation filiale. Il suffit que je remplace la course à pied par la musique et je pourrais dire, moi aussi, «C’est à l’heure des grandes chaleurs ou des grands froids qu’il faut écouter de la musique pour s’aguerrir ». Car c’est avec la musique, les musiques que nous écoutions, que j’ai appris, grâce à mon père, à appréhender la diversité du monde, à percevoir son battement, sa chaleur et à surmonter ses difficultés ou ses horreurs... Je lirai la suite du livre, mais je suis déjà admirative, à ce stade... Pierre s’est foulé :-)
Pierre Cherruau, De Dakar à Paris. Un voyage à petites foulées (Calmann-Lévy)
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