mardi 24 septembre 2013

Pagne haute couture

Aujourd’hui j’ai aimé…
…découvrir quelques unes des silhouettes imaginées par la styliste italienne Stella Jean. Son défilé à Milan le 21 septembre fut, paraît-il, l’un des plus remarqués de la Fashion Week. Et il y a de quoi. Ça tape dans l’oeil immédiatement.
Je craquerais bien quelques dizaines d’euros tout de suite pour ses robes, façon “Mad Men”, ses tailleurs inattendus et ses maillots... Entre autres. Bon, OK, ce n’est en général jamais le propos ici, mais franchement, les sponsors décidés à étoffer ma garde-robe sont les bienvenus. Port de vêtement avec classe garanti en échange. Qui veut en découdre ?









lundi 23 septembre 2013

« Just want you to miss me »

Ce matin, j’ai aimé...
entendre sur France Inter, juste avant de sortir, un nouveau titre de Grand corps malade... en duo avec une voix que je reconnais et identifie soudain comme étant celle de Sandra Nkaké. La chanson raconte une histoire de rupture où le garçon fait semblant de ne plus souffrir. “Même pas mal, hein !”... Mais le son refrain dit tout de même : “je veux juste te manquer”. Très beau. Très aérien. Avec des keyboards façon balafon. Ça fait tellement de bien d’entendre ça après les histoires de prise d’otages à Nairobi et de victoire d’Angela Merkel... Allez je file. Tâcherai de trouver le clip plus tard. Bonne journée à tous.

https://www.youtube.com/watch?v=Obq62ccIHX0

samedi 21 septembre 2013

Autour de son cou



Chimamanda Ngozi Adichie sera tout à l’heure à la Bnf dans le cadre du Festival des écrivains du monde. Rien de moins que la possibilité d’aller à la rencontre, à Paris, de Dany Laferrière, Salman Rushdie, Walter Mosley, David Grossman, Amin Maalouf etc… Ça se passe depuis hier, dans différents lieux de la capitale et tout à l’heure c’est donc avec elle, Chimamanda (je l’appelle par son prénom comme d’autres disent “Miles”), celle qui exprime si bien ici le “danger d’une histoire unique”… Celle dont j’ai lu avec si grand bonheur The Thing around your neck, au printemps. Se peut-il que j’aie gardé pour moi ce formidable recueil de nouvelles ?

Chez Gallimard (Paris), traduit de l’anglais par Mona de Pracontai. En anglais chez Fourth Estate (London). Et… au grand auditorium de la Bibliothèque nationale de France, 17h, ce 21 septembre. Conversation avec Marie Darrieussecq. Modération : Catherine Simon. Allons-y dare-dare !

vendredi 20 septembre 2013

Guitare, jazz et Sénégal wallaye !

Aujourd’hui j’ai aimé...
le nouveau clip d’Hervé Samb.
Avec la perspective d’un disque à paraître, "Time to feel" (Such Prod/Harmonia Mundi) et d’un concert, jeudi prochain, le 26 septembre, au New Morning, elle est pas belle la vie ?

dimanche 15 septembre 2013

Luminothérapie

Oooh le coup bas de la pluie, cette semaine, étendant ses rideaux noirs sur toute la France, histoire de rappeler à ceux qui n’avaient pas compris que l'automne pointe son nez, que les vacances sont terminées et qu’on n’est plus là pour rigoler...
Ooooh le plaisir de savoir que là-haut à La Villette,
le festival de jazz fait la jonction entre les beaux et
les mauvais jours... et que j’ai peut-être raté une fois de plus Seun Kuti, mais que Fatoumata Diawara, elle, est bien là. C’était mercredi. Il faisait toujours ce temps à ne pas mettre un scooter dehors. Et la Cité de la musique semblait trop froide aussi, trop vaste et le public un peu gelé, assis là, à voir arriver la belle avec sa guitare, sa tête enturbannée, sa robe pagne et… ses baskets de boxeur.
Et au bout de quelques minutes, MAGIE. Le Mali s’invite à Paris. La percussionniste française se lâche. Le bassiste fait son bassiste camerounais (il n’y a pas au-dessus des Camerounais pour la basse). Et la sauce prend :  piment, cumin, curcuma, gingembre, tralala. Je prends une ou deux photos en douce et je me lève pour danser (et d’ailleurs tout le monde s’y met). Fatoumata Diawara chante, joue de la guitare, danse comme une princesse, entraîne le public et remet un peu de lumière dans la froidure d’automne. Fatoumata est lààààààà…Et pour trouver des infos sur ses dates de concert, c’est par ici.

dimanche 8 septembre 2013

Sésame, ouvre-toi !


Une caverne d’Ali Baba pour la rentrée, ça vous dit?

Il suffit d’aller frapper à la porte de Ferouz Allali.






Une algérienne de naissance devenue togolaise de coeur,

une parisienne installée dans le XIème par adoption,

une admiratrice d’un travail artisanal qu'elle souhaite préserver,

une styliste-créatrice elle-même de vêtements et de bijoux.

Vous trouverez donc des bijoux, des cailloux, des joujoux pour vous et vos p’tits choux…







…chez Africouleur, une boutique en forme de grotte secrète remplie de trésors où vous serez très bien accueillis. Mais je vous préviens, il vous sera difficile de ressortir sans vous offrir au moins un petit quelque chose de joli.








C’est où tout ça? Au 108 rue St Maur, tout près du métro Parmentier, boutique, show-room et sourire de la patronne compris.

Africouleur tél : 01 56 98 15 36 www.africouleur.com et sur face de bouc aussi.

Pour mieux soutenir le travail de la cinquantaine d'artisans d’Afrique de l’ouest avec lesquels elle travaille, Ferouz Allali a créé l’association “Aidons-nous !”… Rejoignons-la !

 

lundi 2 septembre 2013

Wish List

Pour cette rentrée, je ne prendrai pas de “grandes résolutions”. Trop risqué ! Dès les premiers frimas, on craque. En revanche, pourquoi ne pas formuler quelques voeux ? Après tout, une nouvelle année commence. Alors je souhaite à tous santé, prospérité,
et le bonheur de
… vivre encore quelques belles journées ensoleillées,… de lire un roman fort… La Saison de l’ombre vient de sortir des fourneaux de Grasset. Rendez-vous avec Léonora Miano  pour en discuter, le 18 septembre, au musée Dapper.



… de voir un super spectacle… Swan Lake, ou la version sud-africaine-métisse-gay du Lac des cygnes, par Dada Masilo. J'en avais déjà parlé ici… La troupe repasse au Théâtre du Rond-Point, ne laissez pas passer votre chance !

… d'écouter un bon disque… Sketches of Ethiopia, nouvelle production de Mulatu Astatke, musicien jazz éthiopien dont le style me donne la délicieuse impression de pénétrer dans un salon de thé des années 70. Rendez-vous avec lui le 10 octobre prochain, au Trianon.

… de boire un thé justement, dans le patio de la Grande mosquée de Paris, histoire de me rappeler les beaux jours du mois d'août au Maroc.

… et de découvrir, pour rester encore un peu dans la note, une caverne d'Ali Baba en plein Paris. Mais ça, je vous en parlerai dans le prochain post. Point trop n'en faut pour une reprise.

Très bonne rentrée à tous et toutes !