Il est sorti d’impression et se trouve en librairie, notre Césaire ! Quand je dis “notre”, je veux parler de la volonté d’avancer des éditions Cauris Livres (Mali), dirigées par Atou Konaré… Je veux parler du talent de l’illustratrice Isabelle Calin… Je veux parler de la relecture scientifique de l’honorable universitaire Lilyan Kesteloot… Et je parle encore de l’attention de Julien Autran, directeur artistique de la collection Lucy, une collection d’albums documentaires consacrés aux grandes figures politiques, culturelles, sportives de l’Afrique et de ses afro-descendants. Hourra donc ! Notre Césaire est là.
[caption id="attachment_405" align="alignnone" width="604"] Césaire, le poète-prophète, éditions Cauris Livres, collection Lucy. Commandez-le à votre libraire !
(5 euros/ 3000FCFA)[/caption]
jeudi 28 novembre 2013
Histoires d'Ivoire
vendredi 22 novembre 2013
Un sourire d'espoir
Cet homme défend une grande cause : celle des femmes violées en masse, depuis 1999, à l'est de la République démocratique du Congo. Denis Mukwege, 58 ans, a reçu le prix de la Fondation Chirac pour la prévention des conflits. Il est internationalement connu pour le travail remarquable qu'il mène auprès des victimes de viols et il a été déjà maintes fois primé, mais un prix de plus n'est pas rien dans un tel combat. C'est plus d'audience donnée au plaidoyer, plus d'information sur cette "tactique de guerre" intolérable. Le Dr Mukwege l'explique bien: "Le viol est une destruction". Une destruction des femmes, des familles, du système social, des communautés… Comme le dit si bien un slogan imaginé par des femmes congolaises : les vrais hommes ne violent pas.
lundi 18 novembre 2013
Message in a bottle
Vendredi dernier j’ai aimé…
… découvrir enfin le Nelson's Ship in a Bottle de Yinka Shonibare. Les voiles du vaisseau sont faites de tissu wax, clin d’oeil ironique à l’amiral Nelson – héros de la bataille de Trafalgar contre la flotte franco-espagnole en 1805 – et plus largement, à l’histoire de l’empire britannique. Shonibare investit également les salles du Musée de la Marine à Londres, avec des peintures dans le style de l’époque, mettant en scène Nelson, toujours, en pantalons ou vestes de… wax. Le pagne wax, tissu fascinant, créé au XIXème siècle en Europe, mais porté dans les colonies...
À voir absolutely.
… découvrir enfin le Nelson's Ship in a Bottle de Yinka Shonibare. Les voiles du vaisseau sont faites de tissu wax, clin d’oeil ironique à l’amiral Nelson – héros de la bataille de Trafalgar contre la flotte franco-espagnole en 1805 – et plus largement, à l’histoire de l’empire britannique. Shonibare investit également les salles du Musée de la Marine à Londres, avec des peintures dans le style de l’époque, mettant en scène Nelson, toujours, en pantalons ou vestes de… wax. Le pagne wax, tissu fascinant, créé au XIXème siècle en Europe, mais porté dans les colonies...
À voir absolutely.
Yinka Shonibare at Royal Museums Greenwich, jusqu'au 23 février 2014 (Londres)
jeudi 7 novembre 2013
Femina Miano !
Hier, j’ai aimé…
… apprendre que ma belle amie Léonora a remporté le prix Femina 2013. Yeah ! Quelle formidable nouvelle ! Léonora a du talent, beaucoup, et ça fait du bien de voir que malgré tout le "trafic" des prix, certains récompensent tout simplement le talent.
Et non non non, je ne suis pas de parti pris. Lisez-la et vous verrez !
… apprendre que ma belle amie Léonora a remporté le prix Femina 2013. Yeah ! Quelle formidable nouvelle ! Léonora a du talent, beaucoup, et ça fait du bien de voir que malgré tout le "trafic" des prix, certains récompensent tout simplement le talent.
Et non non non, je ne suis pas de parti pris. Lisez-la et vous verrez !
mardi 5 novembre 2013
Un pique-nique au paradis
[caption id="attachment_394" align="alignnone" width="604"] © Mauro Pinto[/caption]
Pour alimenter un blog il faut… qu’il se passe des choses. Certes, il s’en passe mille à Paris, chaque jour, et de quoi dire il y a, tant sur l’Afrique que sur ce qui l’évoque puisque c’est le thème d'Xtrafrica. Mais il me faut autre chose aussi : l’envie de croire à la beauté du monde. Ou plutôt la capacité de voir cette beauté, dans les interstices que laisse l’actualité. Depuis quelques jours, l’actu ne laissait pas tellement d’interstices à mes yeux. Elle m’avait découragée. Le pire, c'est l’effet qu’ont certaines nouvelles quand soudain, elles évoquent des personnes que l’on connaît.
Ghislaine Dupont. Que dire de plus que : pourquoi ? Tout paraît si fade et futile à côté d’événements aussi malheureux.
Je voulais parler ici de cette belle exposition à la fondation Gulbenkian de photographes d’Afrique du Sud. Impossible. Impossible jusqu’à ce que je retrouve, parmi les autres, cette photo intitulée “Pique nique”. Le titre surprend. Un pique-nique à cet endroit ? Impossible. Un rendez-vous amoureux ? Ce sont bien des tombes, derrière, non ?
Mais il y a ce bébé, dans le ventre de la jeune femme. Il y a le regard attentif du garçon vers elle, et son regard à elle, celui qu’elle semble porter vers l’avenir. Comme un point d’interrogation.
Après la mort, il y aura la vie.
« Present Tense », Photographies du Sud de l’Afrique. 14 photographes. A voir jusqu’au 14 décembre à la Fondation Calouste Gulbenkian à Paris. Et c’est gratuit !
Pour alimenter un blog il faut… qu’il se passe des choses. Certes, il s’en passe mille à Paris, chaque jour, et de quoi dire il y a, tant sur l’Afrique que sur ce qui l’évoque puisque c’est le thème d'Xtrafrica. Mais il me faut autre chose aussi : l’envie de croire à la beauté du monde. Ou plutôt la capacité de voir cette beauté, dans les interstices que laisse l’actualité. Depuis quelques jours, l’actu ne laissait pas tellement d’interstices à mes yeux. Elle m’avait découragée. Le pire, c'est l’effet qu’ont certaines nouvelles quand soudain, elles évoquent des personnes que l’on connaît.
Ghislaine Dupont. Que dire de plus que : pourquoi ? Tout paraît si fade et futile à côté d’événements aussi malheureux.
Je voulais parler ici de cette belle exposition à la fondation Gulbenkian de photographes d’Afrique du Sud. Impossible. Impossible jusqu’à ce que je retrouve, parmi les autres, cette photo intitulée “Pique nique”. Le titre surprend. Un pique-nique à cet endroit ? Impossible. Un rendez-vous amoureux ? Ce sont bien des tombes, derrière, non ?
Mais il y a ce bébé, dans le ventre de la jeune femme. Il y a le regard attentif du garçon vers elle, et son regard à elle, celui qu’elle semble porter vers l’avenir. Comme un point d’interrogation.
Après la mort, il y aura la vie.
« Present Tense », Photographies du Sud de l’Afrique. 14 photographes. A voir jusqu’au 14 décembre à la Fondation Calouste Gulbenkian à Paris. Et c’est gratuit !
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