jeudi 30 janvier 2014

La tour Eiffel est une girafe

J'ai aimé découvrir cette vision de Paris hier, sous un abri-bus, dans le cadre des affiches de toutes sortes qui célèbrent la Fête du graphisme en ce moment. Aviez-vous déjà songé, vous, que la tour Eiffel, pouvait évoquer une girafe ? Quand on regarde cette affiche du Sud-Africain Garth Walker, cela paraît soudain totalement évident. "Elle s'y croit" comme on disait, quand j'étais petite. Elle s'y voit déjà. "Elle se prend" comme disent les Ivoiriens, en conjuguant le verbe de manière intransitive. Toujours est-il qu'elle me plaît. Et ce n'est pas seulement, je pense, parce que j'ai toujours a-do-ré les girafes.

Walker-Celebrer-paris

jeudi 9 janvier 2014

2014 - Le courage

Qu’est-ce que le courage pour vous ? Personnellement, j’admire ceux et celles qui font rimer ce mot avec action et constance.


Gratien Chibungiri est passé à l’action il y a 13 ans. Il faisait du commerce entre son pays, la République démocratique du Congo et les pays voisins. Jusqu’au jour où il en a eu assez de voir chez les autres des affiches de sensibilisation sur le Sida alors qu’il n’y avait rien chez lui. Il a voulu mettre fin au silence sur la maladie et a créé SOS Sida, une organisation non gouvernementale dont le travail, remarquable, jouit aujourd’hui d’une reconnaissance internationale.
Grâce à African Artists for Development qui travaille avec SOS Sida, j’ai pu rencontrer Gratien Chibungiri à Paris, en décembre. Pourquoi je le trouve courageux ? Parce qu'il se bat, année après année pour faire reculer cette maladie et accompagner ceux qui en sont atteints. Un engagement qui dépasse largement la Journée mondiale du 1er décembre. Gratien se présente ci-dessous. Et une interview suit la vidéo, pour en savoir encore un peu plus sur le  travail remarquable mené par son ONG.


[quicktime]http://www.kidibebey.fr/wp-content/uploads/2014/01/Gratien-31.mov[/quicktime]

 


Vous avez monté SOS Sida en 2002, alors que votre formation et votre métier n’avaient, au départ, rien à voir avec la santé…
Oui, j’ai travaillé comme administrateur dans une société, puis j’ai fait du business comme importateur de produits manufacturés entre les pays à l’est du Congo (Kenya, Ouganda…) et la RDC. Dans les pays où je me rendais, on voyait partout des campagnes d’affichage, des dépliants éducatifs sur le Sida alors que dans mon pays et en particulier dans la région de Bukavu et au sud Kivu, on ne voyait pratiquement rien. Or nous étions dans un contexte propice à la propagation du virus : un pays en guerre, beaucoup de violences contre les femmes,  la misère consécutive au chaos qui régnait alors dans le pays – car la guerre de Kabila, en  1996, est arrivée après 30 ans de dictature de Mobutu, qui avait pratiquement clochardisé le pays – .  Or, dans les pays voisins, des ONG locales prenaient en charge l’information et la sensibilisation sur le VIH et j’admirais ces gens qui étaient donc capables de s’investir à leur niveau, dans leur pays, leur communauté sans attendre de l’aide venant de l’extérieur. Je me suis dit un jour que si d’autres étaient capables de ça, je devais pouvoir, moi aussi, trouver une manière de soulager la souffrance dans notre pays. Un jour, j'ai réalisé que je ne pouvais plus continuer à mener tranquillement ma petite vie sans faire quelque chose. Le Sida me paraissait une cause grave et j’ai eu envie de me lancer : voir si j’étais capable, moi aussi, d’un engagement humain pour une cause juste dans mon pays. J’ai rassemblé des amis et je leur ai parlé de mon projet. Il est devenu l'ONG SOS Sida.

dimanche 5 janvier 2014

Give me five

Il y a la musique des années passées, mais il y a aussi celle d'aujourd'hui. Imaginez le cocktail jazz+Congo+meilleur bassiste de Paris (Etienne Mbappé)+ section de cuivres… Ça donne le Ray Lema Quintet. Quand on écoute un CD en boucle du matin au soir chez soi et qu'on ne s'en lasse pas, ça veut tout dire non? Un peu de l'ambiance du disque en image ci-dessous et  plus si affinités chez les disquaires comme celui-ci…  ou celui-ci.

http://youtu.be/zy14h3MAd7c

mercredi 1 janvier 2014

Bonne année 2014, les amis !

Ah le bonheur de partager une soirée à bavarder, manger, danser avec ses amis au tournant de l'année ! J'espère pour vous, ô mes millions de lecteurs (:-) que vous aurez eu ce bonheur la nuit dernière. L'année 2014 débute et il me revient ce titre interprété par les très grands Louis Armstrong et Ella Fiztgerald. J'adore la classe d'Ella et le charme de ce grain de voix si particulier d'Armstrong. Can't we be friends ? Bien sûr, le bonheur de l'amitié et mille autres bonheurs pour vous, en 2014. C'est tout ce que je souhaite !

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=frP6XuVJ9yk[/youtube]