Des avions tombent, des bombes explosent. Des destins sont stoppés par la folie humaine, des familles bouleversées par des projets qui les dépassent. Larmes de colère, larmes de tristesse devant ce monde qui semble tomber à la renverse.
Alors qu'a un peu baissé, aujourd'hui, la chaleur estivale, je pense à ces coeurs en suspens, ceux des parents, des amis, des amoureux, en apnée soudain, sans réponse devant les événements du monde. Moi qui, souvent, préfère ici les bulles pétillantes de la vie, je ne peux pourtant pas m'empêcher de penser souvent à cette obscure part de l'être humain, cette part qui l'amène à détruire cette même vie qu'il sait d'autres fois célébrer.
Dans le magazine Marie-Claire d'août, un reportage raconte la longue attente des mères qui, au nord du Nigeria, attendent le retour (possible?) de leurs filles enlevées parce qu'à l'école, elles étudiaient. Que de pas en arrière ! Notre monde est ainsi fait : d'un côté la plage, de l'autre une vertigineuse solitude. Texte et photos (signés Manon Quérouil-Bruneel et Véronique de Viguerie ) sont aussi forts que la douleur est intense.
Love everyday, m'a dit un ami américain. Love. Everyday.
lundi 28 juillet 2014
jeudi 24 juillet 2014
L'effet "pantsula"
Je l'ai vu ce spectacle formidable d'où l'on ressort plein d'énergie : "Via Sophiatown" par la compagnie Via Katlehong Dance.
Ça se passe au théâtre de la Cité universitaire de Paris mais en moins de cinq minutes, on est transporté dans une Afrique du Sud pleine d'entrain… Jusqu'à ce que tout bascule, dans les années 1960 et 1970 en raison des déplacements de population imposés par l'apartheid. Le quartier anciennement "mixte" de Sophiatown, à Johannesbourg, se vide de ses habitants, regroupés par races dans des zones géographiques différentes. Les noirs se retrouvent dans les townships où les conditions de vie iniques, la criminalité, le chômage n'empêchent pourtant pas l'émergence de la culture "pantsula", qui mêle danse, musique, codes vestimentaires… De quoi conjurer le sort, en somme. Via Sophiatown raconte tout cela, sous forme de comédie musicale. Quant à la pantsula, ce fut un choc d'originalité, d'énergie, de vitesse, d'érotisme, de force et de virtuosité. La salle, médusée au départ, a fini debout, avec, pour certains spectateurs, une telle envie de danser qu'ils ont rejoint les danseurs sur scène. Bienvenue au cabaret !
(Jusqu'au 3 août 2014)
http://youtu.be/Pr1-CW5q5lg
Ça se passe au théâtre de la Cité universitaire de Paris mais en moins de cinq minutes, on est transporté dans une Afrique du Sud pleine d'entrain… Jusqu'à ce que tout bascule, dans les années 1960 et 1970 en raison des déplacements de population imposés par l'apartheid. Le quartier anciennement "mixte" de Sophiatown, à Johannesbourg, se vide de ses habitants, regroupés par races dans des zones géographiques différentes. Les noirs se retrouvent dans les townships où les conditions de vie iniques, la criminalité, le chômage n'empêchent pourtant pas l'émergence de la culture "pantsula", qui mêle danse, musique, codes vestimentaires… De quoi conjurer le sort, en somme. Via Sophiatown raconte tout cela, sous forme de comédie musicale. Quant à la pantsula, ce fut un choc d'originalité, d'énergie, de vitesse, d'érotisme, de force et de virtuosité. La salle, médusée au départ, a fini debout, avec, pour certains spectateurs, une telle envie de danser qu'ils ont rejoint les danseurs sur scène. Bienvenue au cabaret !
(Jusqu'au 3 août 2014)
http://youtu.be/Pr1-CW5q5lg
mercredi 16 juillet 2014
Great Black Expo
Aujourd'hui j'ai aimé…
…prendre le temps de circuler, casque aux oreilles, yeux bien ouverts, dans l'exposition Great Black Music à la Cité de la musique. Un parcours formidable à travers les époques,
les idées, les rythmes, les sons. Un cocktail explosif et roboratif pour tous ceux que ces musiques touchent, c'est-à-dire à peu près… le monde entier. De courts documentaires aux textes extrêmement bien tournés retracent la vie de nombreux musiciens ou l'émergence et le succès de différents styles musicaux. De quoi passer, paraît-il, jusqu'à 11 heures sur place. Je n'y suis restée que trois heures mais je me réjouis déjà d'avoir encore le temps d'y retourner. C'est jusqu'au 24 août. On se retrouve là-bas?
…prendre le temps de circuler, casque aux oreilles, yeux bien ouverts, dans l'exposition Great Black Music à la Cité de la musique. Un parcours formidable à travers les époques,
les idées, les rythmes, les sons. Un cocktail explosif et roboratif pour tous ceux que ces musiques touchent, c'est-à-dire à peu près… le monde entier. De courts documentaires aux textes extrêmement bien tournés retracent la vie de nombreux musiciens ou l'émergence et le succès de différents styles musicaux. De quoi passer, paraît-il, jusqu'à 11 heures sur place. Je n'y suis restée que trois heures mais je me réjouis déjà d'avoir encore le temps d'y retourner. C'est jusqu'au 24 août. On se retrouve là-bas?
jeudi 10 juillet 2014
Paris Africans
Il est parfois des livres, posés depuis un moment sur un rayon de sa bibliothèque, que l'on redécouvre parce qu'une amie "flashe" dessus. C'est ce qui vient de m'arriver avec cette petite pépite graphique, Les Carnets de l'Afrique à Paris (Parigramme),
dont j'ai dû me séparer sur l'insistance d'une amie aimantée par les textes de Catherine M'Bdoudi et les illustrations d'Alain Korkos. Ouf ! De temps en temps ça fait plaisir de compter sur la librairie électronique pour réassortir rapido ses rayons. Je feuillette et re-feuillette donc à nouveau cette Afrique à Paris dont j'aime le ton, le style, la simplicité, la justesse.
© Alain Korkos
dont j'ai dû me séparer sur l'insistance d'une amie aimantée par les textes de Catherine M'Bdoudi et les illustrations d'Alain Korkos. Ouf ! De temps en temps ça fait plaisir de compter sur la librairie électronique pour réassortir rapido ses rayons. Je feuillette et re-feuillette donc à nouveau cette Afrique à Paris dont j'aime le ton, le style, la simplicité, la justesse.
© Alain Korkos
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