C'est vrai, quoi, le monde ne s'arrange pas tellement, on devrait même dire qu'il déraille et se dérange terriblement. Alors je fais comme Julia Sarr.
http://youtu.be/cpJNicaFdE0
Et pour la sortie du disque, c'est donc le 22, hein. Et le concert, le 6 octobre. Super chanteuse, voix délicieuse. Noël, en somme.
Save the date !
vendredi 19 septembre 2014
lundi 15 septembre 2014
Naufrages
Ces naufragés dont on nous parle régulièrement dans les bulletins d'information... Il y en a encore eu hier, tandis que d'autres habitants de la même Terre, comme moi, dormaient tranquillement. Ils sont partis poussés par l'espoir, décidés à en découdre avec les infortunes de leurs vies, inquiets sans doute également… Ils ont fini aspirés par les flots.
Notre monde, quelle dinguerie !
M'est revenu le tempo si juste du clip du nouveau disque de Tony Allen. Et ces images, que je trouvais trop dures, à première vue : des regards droits, dignes et tristes. Le nu de la vie. Comme un hommage.
http://youtu.be/8-hMkHkoFrU
Tony Allen avec Damon Albarn, "Go back", dans l'album Film of Life qui sortira le 21 octobre chez Jazz Village.
Notre monde, quelle dinguerie !
M'est revenu le tempo si juste du clip du nouveau disque de Tony Allen. Et ces images, que je trouvais trop dures, à première vue : des regards droits, dignes et tristes. Le nu de la vie. Comme un hommage.
http://youtu.be/8-hMkHkoFrU
Tony Allen avec Damon Albarn, "Go back", dans l'album Film of Life qui sortira le 21 octobre chez Jazz Village.
samedi 13 septembre 2014
En septembre, on plonge dans un bon roman
Celui-ci est très bon et comme j'ai eu le privilège de le lire au mois d'août, je peux garantir que je ne parle pas sous l'influence des critiques (toutes élogieuses).
Le livre commence par la mort, en direct – et au présent de l'indicatif – d'un père qui, en "démissionnant" de son statut de pater familias quelques années avant a fait voler en éclat sa famille. Au fil des pages, on découvre la mère et les enfants, désormais tous éloignés les uns des autres, isolés, brisés à des degrés divers et soudain poussés par la nécessité de se réunir en raison du décès. Chacun va être amené à révéler ses blessures et s'ouvrir ainsi, paradoxalement à un nouveau futur.
L'auteure, Taiye Selasi, originaire de Ghana et du Nigeria, grandie en occident, m'a bluffée par sa façon de faire naître chaque scène, comme les images d'un film. Elle nous entraîne dans les pensées de chacun, mais également dans des univers géographiques, sociaux, visuels et sensoriels très différents. Autant d'espaces – aux Etats-Unis, au Ghana, au Nigeria – auxquels les personnages appartiennent par leurs liens ancestraux ou par leur éducation. Au lieu de m'attacher à un personnage en particulier, je me suis sentie étrangement à l'écoute de chacun, percevant leurs fêlures les unes après les autres, comme on suit une lézarde sur un mur, du bout des doigts.
Le ravissement des innocents de Taiye Selasi (Ghana must go, traduit de l'anglais par Sylvie Schneiter). Gallimard
mercredi 10 septembre 2014
En septembre, on soutient...
... l'émouvant projet de film "Dakar, ta nostalgie" de Florence Arrrigoni Neri. Comme une gauchère contrariée, Florence a été longtemps productrice avant de comprendre enfin qu'elle avait aussi envie de réaliser ses propres films. Les images ci-dessous me touchent et me donnent envie de plonger dans une histoire plus longue et sur grand écran."J'ai ta nostalgie", c'est ainsi que s'expriment parfois les Sénégalais pour dire "Tu me manques". Réflexion sur la mort, signe aux amis disparus, mais également récit d'une histoire personnelle et profonde avec un pays, le film de Florence Arrigoni Neri raconte tout cela. Le tournage a déjà eu lieu et le projet n'attend plus que quelques moyens pour être totalement finalisé. On ne va quand même pas laisser passer cette occasion de se faire du bien ! Pour en savoir plus, c'est par ici.
http://dai.ly/x25am57
http://dai.ly/x25am57
samedi 6 septembre 2014
On septembre, on frétille d'impatience…
… de faire plein de nouveaux trucs. Alors on saute sur son scooter…(Celui-ci est de la designeuse sud-africaine Julie Juu qui a créé la marque "Shine-Shine")...
Et on file voir le nouvel accrochage d'art moderne à Beaubourg (ouf, le Pirate et le Marin de Samuel Fosso sont en salle 10, c'est déjà ça. Les archives de ce grand artiste photographe camerounais ont été en partie détruites par des pillards, il y a quelques mois, à Bangui.) (Bon, OK, les photos sont minuscules, mais sur le mur de Beaubourg, c'est grand et bluffant).
Puis on se place sur la ligne de départ, direction Montreuil pour le concert de la fin de semaine… prochaine. À vos marques, prêts…? Et en plus, c'est gratuit.
Et on file voir le nouvel accrochage d'art moderne à Beaubourg (ouf, le Pirate et le Marin de Samuel Fosso sont en salle 10, c'est déjà ça. Les archives de ce grand artiste photographe camerounais ont été en partie détruites par des pillards, il y a quelques mois, à Bangui.) (Bon, OK, les photos sont minuscules, mais sur le mur de Beaubourg, c'est grand et bluffant).
Puis on se place sur la ligne de départ, direction Montreuil pour le concert de la fin de semaine… prochaine. À vos marques, prêts…? Et en plus, c'est gratuit.
vendredi 5 septembre 2014
En septembre, on chausse…
… des lunettes noires pour se faire croire qu'il fait encore très beau.
Et si elles sont signées Imany, c'est encore mieux.
Et si elles sont signées Imany, c'est encore mieux.
jeudi 4 septembre 2014
En septembre… on a la nostalgie de l'été
… alors on écoute des bonnes vieilles chansons
http://youtu.be/8XlGL-iW1V4
http://youtu.be/8XlGL-iW1V4
mercredi 3 septembre 2014
À la rentrée… on se fait beau
Un souvenir retrouvé cet été : cette enseigne, achetée par une grande amie à Dschang (Cameroun), sans doute dans les années 1960, et que j'aime retrouver dans la fraîcheur de sa maison varoise, quand le soleil, à l'extérieur, darde ses rayons.
Un souvenir associé me revient : celui d'une autre enseigne, vue en Côte d'Ivoire. Mais il faut me croire sur parole car je n'ai pas de photo pour en attester. Sur l'enseigne, après les différentes coupes proposées, une ligne précisait : "Chauves : demi tarif".
Un souvenir associé me revient : celui d'une autre enseigne, vue en Côte d'Ivoire. Mais il faut me croire sur parole car je n'ai pas de photo pour en attester. Sur l'enseigne, après les différentes coupes proposées, une ligne précisait : "Chauves : demi tarif".
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