Regardez cette video. Elle raconte le parcours d'un chorégraphe remarquable, Faustin Linyekula, de la République démocratique du Congo et dont la compagnie, Studios Kabako s'implique artistiquement et socialement à Kisangani, tout en se produisant sur les plus belles scènes du monde.Linyekula raconte des histoires, à travers ses spectacles. Les problèmes d'eau par exemple, hein? Avez-vous déjà pensé que le problème de l'eau potable pouvait devenir un sujet de création chorégraphique? Studio Kabako est "un esprit, un état d'être", dit-il
Il vient de remporter le Curry Stone Design Award 2014. Une distinction prestigieuse pour un travail d'exception.
http://youtu.be/jQrpqLidqFw
lundi 27 octobre 2014
jeudi 16 octobre 2014
Tchica tchica tchix Tchicaya
C'est un petit morceau de bravoure. Un essai littéraire dont on se dit d'avance qu'il faut prendre son temps et rassembler tous ses neurones pour le comprendre, car il sera forcément écrit en "gros français" et on risque de s'y perdre. Et puis on plonge. Parce que Boniface Mongo-Mboussa, l'auteur de l'essai, sait nous prendre par la main et nous expliquer pourquoi, depuis un jour de 1987, alors qu'il était étudiant à Leningrad, il s'est arrêté dans le métro pour lire un article consacré à l'écrivain Tchicaya U Tam'si, ainsi qu'un poème de celui-ci. Et comment encore, depuis, il n'a plus cessé de lire sa poésie. Tchicaya U Tam'si, le viol de la lune - Vie et oeuvre d'un maudit réhabilite un poète, dramaturge et romancier congolais méconnu, qui occupa pourtant le terrain littéraire en son temps (1931 - 1988), ainsi que les rayonnages des librairies, et l'esprit des critiques et chercheurs en littérature francophone... et qui rencontra un public.
Boniface Mongo-Mboussa raconte Tchicaya, de Brazzaville à Paris, de l'école primaire où il était un cancre aux cercles parisiens où il fut reconnu au point de disputer (ou supputer avoir) le prix Nobel à son confrère de plume et finalement lauréat Wole Soyinka. Il faut oser raconter une telle époque et l'écrire parce que l'on aime des textes et en comprend la valeur, alors que leur auteur ne dit plus rien à personne ou presque, y compris dans son pays d'origine. Boniface Mongo-Mboussa a osé, brillamment, et les éditions Vents d'ailleurs l'ont suivi, ainsi que Gallimard, où les oeuvres complètes d'U Tam'si se trouvent rééditées. Un essai brillant, qui a la finesse de rendre ses lecteurs plus intelligents. Alleluia ! Il est encore des personnes qui osent écrire et publier des textes comme celui-là.
Boniface Mongo-Mboussa raconte Tchicaya, de Brazzaville à Paris, de l'école primaire où il était un cancre aux cercles parisiens où il fut reconnu au point de disputer (ou supputer avoir) le prix Nobel à son confrère de plume et finalement lauréat Wole Soyinka. Il faut oser raconter une telle époque et l'écrire parce que l'on aime des textes et en comprend la valeur, alors que leur auteur ne dit plus rien à personne ou presque, y compris dans son pays d'origine. Boniface Mongo-Mboussa a osé, brillamment, et les éditions Vents d'ailleurs l'ont suivi, ainsi que Gallimard, où les oeuvres complètes d'U Tam'si se trouvent rééditées. Un essai brillant, qui a la finesse de rendre ses lecteurs plus intelligents. Alleluia ! Il est encore des personnes qui osent écrire et publier des textes comme celui-là.
samedi 11 octobre 2014
L'année des jeunes filles ?
Hier, le prix Nobel de la paix est allé à la très jeune et courageuse Malala Yousafzai. Une décision forte et, à mes yeux, l'une des plus justes qu'aient jamais pris les jurés du Nobel pour cette distinction.
Aujourd'hui, c'est la Journée internationale des filles, une date insuffisamment connue et dont il faut, comme pour le prix de Malala, mesurer toute l'importance et la force symbolique. Traiter le mieux possible les fillettes, les filles, les jeunes filles, en leur donnant les mêmes chances que les garçons devrait être normal et non poser question. La Journée internationale des filles a pourtant été mise en place comme une nécessité, depuis trois ans, afin d'attirer l'attention sur cette part de l'humanité trop souvent fragilisée, trop souvent minorée. Restons vigilant(e)s.
jeudi 9 octobre 2014
La belle allure
Dommage que personne ne m'ait demandé qui j'avais préféré, durant la Fashion Week, la semaine dernière. Parce que si on m'avait demandé, je n'aurais pas cité un designer ou une marque, j'aurais cité le plus joli look que j'aie pu voir ces dernières semaines, hors tendances et hors podiums. Le look de ce jeune garçon très stylé.
Si c'est pas d'la belle allure, ça ! Et du côté de la belle ouvrage photographique, c'est par ici, M'sieurs-dames, qu'il faut regarder : © Alain Paris.
dimanche 5 octobre 2014
Le concert de Julia Sarr…
… c'est ce soir, 6 octobre 2014...
http://youtu.be/Vuc8-mGk4s8
au Studio de l'Ermitage. Un endroit où être au chaud et se sentir bien, grâce à la voix et la présence exceptionnelle de Julia, en ce début d'automne parisien.
http://youtu.be/Vuc8-mGk4s8
au Studio de l'Ermitage. Un endroit où être au chaud et se sentir bien, grâce à la voix et la présence exceptionnelle de Julia, en ce début d'automne parisien.
mercredi 1 octobre 2014
Le savoir fer d'Ousmane Mbaye…
… designer sénégalais… C'est jusqu'au 5 octobre au « 104 », à Paris.
Ousmane Mbaye a aussi un site où on peut voir et comprendre son travail en détail. Pour le voir, cliquez ici.
Ousmane Mbaye a aussi un site où on peut voir et comprendre son travail en détail. Pour le voir, cliquez ici.
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