jeudi 30 septembre 2010
Asa ira, ça ira, ça ira !
Je me souviens d’Asa arrivant à RFI, l’air d’une lycéenne, pour une émission. Elle avait l’air d'une lycénne et était accompagnée d’une autre quasi lycéenne qui n’était, en réalité, son agent. J’avais été bluffée par son premier album. J’ai apprécié aussi, ce jour-là, sa gentillesse et sa simplicité. Alors je ne peux résister à l'envie de dévoiler, dès à présent, la couverture de son prochain album, à paraître le 25 octobre. Visuel craquant, non? La musique va l’être aussi, j’en prends le pari.
jeudi 16 septembre 2010
Nkosi et moi
Je viens d’apprendre que Lewis Nkosi avait pris, le 5 septembre, une fusée pour la Lune. Lewis Nkosi, écrivain et journaliste sud-africain, avait 74 ans. Il était l’auteur du fameux Le Sable des Blancs qui m’avait marquée il y a quelques années. Et je ne sais pas pourquoi je tardais, ces jours-ci, à lire son dernier opus paru en français : Mandela et moi. Ou plutôt non : je sais pourquoi. J’avais bien acheté le livre, mais j’attendais le moment le plus propice pour en apprécier la lecture. Exactement comme on peut attendre de déguster un bon gâteau. Car Mandela et moi est, je le sais, un livre drôle, drôle et savoureux. Imaginez un séducteur auquel aucune femme ne résiste... aucune sauf une... jusqu’au jour où elle ne résiste plus… mais c’est alors lui, le séducteur, qui soudain a du mal à démontrer ses talents pour la bagatelle... et tout ça pourquoi? Parce que Mandela lui “prend” littéralement la tête... Une importante figure des lettres sud-africaines disparaît mais ce livre, comme un clin d’oeil malicieux, prolongera assurément la magie Nkosi. “C'est un beau dommage” ! comme on dit au Québec.
Lewis Nkosi,« Mandela et moi », Actes Sud (dans la très bonne collection “Lettes africaines”)
Lewis Nkosi,« Mandela et moi », Actes Sud (dans la très bonne collection “Lettes africaines”)
lundi 13 septembre 2010
Ach la guerre, gross malheur !
Ce qu’il y a de bien avec les blogs, c’est que l’on peut y écrire absolument ce qu’on veut. Y compris revenir sur une chose déjà dite précédemment. Alors là, franchement, je vais en profiter.
Il faut dire que je sors de la projection du film de Mahamat Saleh Haroun, “Un Homme qui crie” et que je suis sous le charme. Je ne veux même pas vraiment raconter l’histoire. Seulement dire que sur fond de tension extrême (l’imminence de la guerre) on ressent de la tendresse. Et que l’histoire du père et du fils qui se déroule sous nos yeux est à la fois sensible, poignante, drôle et sérieuse. Alors à vous, les quelques millions de lecteurs de ce blog pourtant confidentiel, je n’ai qu’une chose à dire (et je ne le dirai pas deux fois… mais peut-être que si après tout!), posez vos pieds dans des starting-blocks et faites le compte à rebours des jours restant à attendre avant que le film sorte sur les écrans. Il sort le 29. Oui, je sais, c’est encore loin, c’est dur. Mais tenez bon. Et le jour dit, soyez les premiers au rendez-vous pour le voir. Dès la première séance.
Un homme qui crie, de Mahamat Saleh Haroun. Sortie le 29 septembre.
Il faut dire que je sors de la projection du film de Mahamat Saleh Haroun, “Un Homme qui crie” et que je suis sous le charme. Je ne veux même pas vraiment raconter l’histoire. Seulement dire que sur fond de tension extrême (l’imminence de la guerre) on ressent de la tendresse. Et que l’histoire du père et du fils qui se déroule sous nos yeux est à la fois sensible, poignante, drôle et sérieuse. Alors à vous, les quelques millions de lecteurs de ce blog pourtant confidentiel, je n’ai qu’une chose à dire (et je ne le dirai pas deux fois… mais peut-être que si après tout!), posez vos pieds dans des starting-blocks et faites le compte à rebours des jours restant à attendre avant que le film sorte sur les écrans. Il sort le 29. Oui, je sais, c’est encore loin, c’est dur. Mais tenez bon. Et le jour dit, soyez les premiers au rendez-vous pour le voir. Dès la première séance.
Un homme qui crie, de Mahamat Saleh Haroun. Sortie le 29 septembre.
dimanche 12 septembre 2010
L'Afrique des femmes… Anasthasie Tudieshe
Elle appartient à la jeune génération des journalistes africaines, de celles qui se sentent bien un pied sur chaque continent. Anasthasie Tudiesche a reçu de ses parents, la part d’histoire de l’Afrique que les programmes de l’école française ne lui avaient pas apporté. Parmi ses héros, Patrice Lumumba, le premier président du Zaïre, porte la flamme d’un idéalisme qu’elle aimerait voir renaître parmi les leaders politiques. En attendant, sa politique à elle, Anasthasie la veut culturelle : en recevant à la radio des invités de la scène artistique africaine, elle veut servir ce continent dont l’exceptionnelle créativité lui fait chaque jour battre le coeur.
Ecoutez-là !
http://www.franceculture.com/emission-l-afrique-des-femmes-anasthasie-tudiesche-2010-08-19.html
samedi 4 septembre 2010
« Très très fort ! »
Si vous avez envie d’un moment de plaisir, de rire, d’émotion jusqu’à l’émerveillement en cette rentrée… Allez voir “Benda Bilili” dès mercredi ! Ce film raconte une histoire plus belle que les contes de fée, et aussi réelle que la vie. L’histoire réjouissante d’un groupe de musiciens des rues de Kinshasa qui, grâce à leur talent, à une belle rencontre, à un coup de pouce de la chance et à beaucoup beaucoup de volonté, se retrouvent aujourd’hui sur les scènes de festivals dans le monde entier.
Dans ce film, un personnage me touche tout particulièrement : “Petit Roger”. Je n’ai pas fini d’entendre sonner à mon oreille l’unique corde de l’arc musical de fortune grâce auquel ce sacré “petit”-là est devenu jeune homme et membre d’un groupe d’audience internationale…
À voir toutes affaires cessantes dès mercredi 8 septembre !
jeudi 2 septembre 2010
L'Afrique des femmes… Jacqueline Moudeïna
Jacqueline Moudeïna ne manque ni de courage ni de panache. Présidente de l’association tchadienne pour la promotion et la défense des droits de l’homme, cette avocate est considérée comme une opposante au pouvoir tchadien. Elle met en lumière des dossiers que beaucoup voudraient enterrer. Jacqueline Moudeïna défend en particulier les familles des victimes du régime de Hissène Habré, responsable de 40 000 morts et de milliers de disparus entre 1982 et 1990. Alors, sans relâche, elle s’engage. Les intimidations et les menaces de mort n’entament en rien sa capacité d’indignation. Jacqueline Moudeïna est née révoltée.
Le 14 juillet 2010, Jacqueline Moudeïna a reçu des mains de l’ambassadeur de France à Ndjamena les insignes de chevalier de la légion d’honneur en hommage à son combat.
Ecoutez-la !
http://www.franceculture.com/emission-l-afrique-des-femmes-jacqueline-moudeina-2010-08-27.html
mercredi 1 septembre 2010
L'Afrique des femmes… Tanella Boni
Femme, africaine et philosophe… Cela vous paraît incongru ? Elles forment pourtant tout un réseau dont Tanella Boni est l’une des figures de proue. Cette philosophe et écrivain ivoirienne interroge la société africaine et défend en particulier la dignité de la personne humaine. Elle prône une philosophie ancrée dans la vie quotidienne et dont l’impact ne se limite pas au monde académique.
Ecoutez-là !
L’ouvrage de Tanella Boni, « Ce que vivent les femmes d’Afrique » a paru aux éditions Panama.
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