Il est des sujets dont parler est difficile. Les organisations internationales et les ONG les abordent et nous sensibilisent à la question. Mais pour moi, l'art reste le meilleur medium pour me faire appréhender le malheur. Ainsi la céramiste Sana Musasama aborde-t-elle les menaces qui, à travers le monde, pèsent sur les femmes. Elle traite en particulier la question de l'intégrité du corps féminin en évoquant les mutilations qui désintègrent, au-delà des femmes, l'idée d'une société où chaque être humain serait l'égal d'un autre et libre de disposer de son corps comme il l'entend.
Quand une partie du corps contrôlée, empêchée, menacée, se transforme, devient autre, comme une part étrange et étrangère de soi-même…
Magnifique, terrible et touchant.
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