Des avions tombent, des bombes explosent. Des destins sont stoppés par la folie humaine, des familles bouleversées par des projets qui les dépassent. Larmes de colère, larmes de tristesse devant ce monde qui semble tomber à la renverse.
Alors qu'a un peu baissé, aujourd'hui, la chaleur estivale, je pense à ces coeurs en suspens, ceux des parents, des amis, des amoureux, en apnée soudain, sans réponse devant les événements du monde. Moi qui, souvent, préfère ici les bulles pétillantes de la vie, je ne peux pourtant pas m'empêcher de penser souvent à cette obscure part de l'être humain, cette part qui l'amène à détruire cette même vie qu'il sait d'autres fois célébrer.
Dans le magazine Marie-Claire d'août, un reportage raconte la longue attente des mères qui, au nord du Nigeria, attendent le retour (possible?) de leurs filles enlevées parce qu'à l'école, elles étudiaient. Que de pas en arrière ! Notre monde est ainsi fait : d'un côté la plage, de l'autre une vertigineuse solitude. Texte et photos (signés Manon Quérouil-Bruneel et Véronique de Viguerie ) sont aussi forts que la douleur est intense.
Love everyday, m'a dit un ami américain. Love. Everyday.
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